Les bachelières (5) - Histoires de Sexe

Les bachelières (5)

Maintenant que nous n’avons plus aucun secret l’un pour l’autre, nous passons ces deux journées plus à baiser qu’à étudier. Heureusement, Pascal reprend le boulot cet après-midi du troisième jour ce qui nous permet, à Morgane et moi, de nous remettre au travail.

Contrairement aux apparences, lorsque nous bûchons, c’est du sérieux et nous assimilons rapidement la matière à étudier. Nous sommes pratiquement à jour et, sauf problème, nous serons dans les temps pour terminer nos révisions dimanche. Et c’est exactement ce qu’il faut puisque les épreuves du bac débutent lundi.

Nous sommes maintenant vendredi et, alors que nous rangeons nos affaires en fin de journée, Morgane m’annonce que ses parents rentrent de voyage ce soir. Comme le navire de croisière est rentré à Gènes dans l’après-midi et que leur cabine doit être libérée pour demain matin à 9h, ils ont préféré débarquer tout de suite et revenir en avion.

Et, en effet, vers 21h, un taxi s’arrête devant la porte et les parents de Morgane en descendent. Je ne les connais pas et mon amie fait les présentations.

— Mélanie, je te présente mes parents, Camille et Vincent.

— Enchantée, Madame et Monsieur. Je vous remercie de m’avoir accueillie chez vous pendant votre absence. Morgane et moi en avons bien profité pour approfondir nos connaissances.

Les parents ne peuvent pas comprendre le double sens de ma phrase mais je vois que Morgane sourit. Elle, elle a compris et ça la fait marrer !

Camille, la maman, ...

... est une femme d’environ 45 ans, et je comprends mieux maintenant d’où Morgane tient sa grande beauté. Mère et fille sont faites dans le même moule et je serais prête à parier qu’elles peuvent s’échanger sans problème leurs garde-robes. La seule légère différence, c’est que Camille a les cheveux auburn et pas roux et que sa peau est moins pâle que celle de sa fille. Sinon, même taille élancée, même poitrine abondante et ferme, même fessier rebondi, même sourire éclatant !

Quant à Vincent, c’est carrément un athlète d’environ 47 ou 48 ans, bâti comme une armoire normande, blond cendré, légèrement grisonnant, grand et souple comme un félin. Il attrape sans effort apparent les deux grosses valises et rentre dans la maison.

— Je ne sais pas ce que vous comptez faire ce soir mais, moi, ce voyage m’a fatigué et je ne vais pas jouer les prolongations ! Un petit whisky et dodo !

Camille, par contre, s’assied dans le canapé et nous raconte leur croisière par le menu. Vers 22h30, elle nous dit être également fatiguée et monte rejoindre son mari qui a déjà disparu depuis un moment.

Finalement, Morgane et moi décidons d’en faire autant et chacune se retire dans sa chambre.

Et, bien sûr, vers 23h j’entends Pascal rentrer. Et, bien sûr, une demi-heure plus tard, je me trémousse dans mon lit tant j’ai envie de lui. Et, bien sûr, après un quart d’heure supplémentaire, n’y tenant plus, je prends silencieusement le chemin de son lit dans le plus simple appareil.

Arrivée dans le ...