1. Malins plaisirs


    Datte: 07/04/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Gabi34, Source: Hds

    L’année suivant ma découverte avec Lula, je me sens débordant d’assurance sexuelle. Cela m’a rempli d’envies de découvertes et a mis à mal ma timidité. La fac reprend sens cours, et moi avec. Ecumant les couloirs de l’université, j’ai l’impression que tout le monde me dévisage, m’envie, me désire. Un sentiment que j’ai peu connu jusque-là ! Et qui, malheureusement, s’estompe dans le mois qui suit la rentrée. Cette rentrée est d’ailleurs particulière, c’est la première année de Master et cela implique une nouvelle promotion, de nouvelle tête que je n’avais jamais vu en licence. Lors de ce passage, certains partent et certaines arrivent. Et parmi ces nouvelles venues, il y a Cynthia.
    
    Cynthia a un an de plus que moi. Elle est petite, d’environ 1m55, et elle m’oblige à plier mes 1m90 pour lui faire la bise. C’est quelqu’un de très joviale, toujours de bonne humeur, sans filtre, les yeux marrons, de petits seins craquant et des fesses à faire pâlir un mort. Et le mieux, c’est qu’elle le sait ! Pour ma part, je suis d’autant plus subjugué par Cynthia qu’elle arbore fièrement des cheveux aux couleurs de feu qui rendent sa beauté insoutenable. Très vite, elle et moi devenons de très bons amis. Trop peut-être, pour les idées que j’ai en tête… Elle me parle vite de ses conquêtes, de ses exploits sexuels dans les moindres détails. De quoi me rendre complètement dingue !
    
    Un jour, elle m’avoue qu’à travers tous ses ébats, elle ne cherche qu’une chose : un orgasme. Cynthia n’a jamais ...
    ... connu la jouissance sexuelle et cela l’inquiète. Elle s’imagine avoir un problème quelconque puisqu’aucune homme qu’elle rencontre et déshabille ne lui procure ce plaisir ultime. Elle s’imagine l’orgasme comme inatteignable.
    
    C’est au mois de mai qu’elle craque. Pendant nos révisions à la Bibliothèque Universitaire, elle pleure, sans raison apparente. Je la prends dans mes bras et l’amène dehors pour qu’elle puisse s’aérer l’esprit. Dans ma tête, la cause est la pression des examens, un classique en cette période chez les étudiants. J’essaie tant bien que mal à la rassurer sur ce sujet. Mais je me trompe. Elle me dit que, dans une énième tentative d’atteindre l’orgasme, la veille, elle s’est contractée au point de faire fuir sa proie. Elle est à bout, elle n’en peut plus. J’aimerais pouvoir l’aider mais aucune parole ne lui ferait du bien. Je la serre contre moi car ça, je le peux.
    
    Nous sommes en face de la bibliothèque, il y a un grand soleil (vive le sud !) donc je lui propose de faire une pause dans nos révisions et d’aller errer dans la fac, de se laisser porter pour se vider la tête. Elle accepte, donc nous déambulons, bras dessus pour ma part, bras dessous pour elle, pour faire passer ce chagrin et peut-être reprendre la discussion après. Mais après une centaine de pas, je sens sa main glissée sur mes fesses, ce que je ne manque pas de lui faire remarquer avec un petit sourire en coin. Elle me dit « Viens », en me tirant vers l’arrière d’un bâtiment au fin fond de ...
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