La rencontre
Datte: 07/04/2025,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
caférestau,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
portrait,
rencontre,
Auteur: Pascal L'Arc, Source: Revebebe
... d’elle et lui posais de nombreuses questions, auxquelles elle répondait par contre avec empressement. Au cours de l’heure suivante, je l’abandonnai deux fois au prétexte d’aller saluer des connaissances, la véritable raison étant plutôt d’étudier ses réactions à chacun de mes départs. J’aurais battu en retraite si j’avais vu des signes de lassitude de sa part, mais je pensais vraiment l’intéresser, car je surpris plusieurs regards gênés et anxieux lorsque je m’éloignai.
La chaleur était étouffante, oppressante, l’une de ces soirées où le cadre des quartiers d’affaires habillé en costume de laine transpire et fait tomber la veste dès qu’il peut. Habillé pour ma part d’un deux-pièces en lin, je restais fringant. De la sueur perlait sur le front de Manon, à la racine de ses cheveux. Ses petits seins que je devinais mignons se dessinaient, affriolants, sous sa chemise blanche. Je ne connaissais la jeune femme que depuis quelques heures, mais j’avais indubitablement envie de la découvrir davantage. Ma deuxième pinte avalée, je souhaitai tenter ma chance tant la jeune femme semblait intéressée. Elle m’avait demandé de lui tenir sa boisson pendant qu’elle était allée se rafraîchir et, à son retour, au moment de saisir son verre, nos doigts s’étaient touchés, sans qu’elle semble incommodée. J’avais ressenti pour ma part à ce contact un fourmillement malicieux remonter de mes doigts jusqu’à ma poitrine. Nos deux bières presque vides, j’annonçai à la belle que j’allais partir ...
... et lui demandai si elle comptait rester toute la soirée. Elle répondit que non, rassembla ses affaires, à savoir une veste de tailleur et la sacoche de son ordinateur portable, souhaita au revoir à sa collègue la plus proche et me suivit.
En quittant le bar, je continuais à faire la conversation. Manon était attentive, mais parlait toujours peu. Je décelais par contre qu’elle soutenait davantage les regards appuyés que je lui adressais. La jeune femme finissait néanmoins par détourner la tête au bout de quelques secondes, en rougissant. J’étais déjà fou de ses grands yeux clairs et de la finesse de ses traits. En arrivant au bout de la rue, mon chauffeur attendait, comme convenu. Manon marqua un temps d’arrêt pour comprendre. Elle écarquilla grand les yeux, en particulier en direction de l’imposant véhicule stationné, une Rolls Royce Ghost Extended. Le chauffeur était au garde-à-vous, prêt à nous ouvrir. Je lus dans les yeux de la jeune femme une déception évidente. Elle venait de comprendre que je ne prendrai pas le métro avec elle et que nous allions donc nous séparer. Pendant que j’expliquais la situation, la belle continuait à sourire, mais baissait les épaules et la tête, d’un air abattu.
Devant son désarroi, je pris les devants et proposai de boire un dernier verre, dans un bar à vin tranquille du quartier que je connaissais non loin, ou… chez moi. Je l’assurai du côté pratique de la démarche, j’habitais à quinze minutes en voiture. Si elle était intéressée, je ...