1. La rencontre


    Datte: 07/04/2025, Catégories: fh, Collègues / Travail caférestau, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme portrait, rencontre, Auteur: Pascal L'Arc, Source: Revebebe

    ... spacieux hall de l’accueil du rez-de-chaussée, dont les murs sont habillés d’un luxueux marbre italien blanc-gris. L’humidité produite par la fontaine au centre de la salle nous procura un réel soulagement, en contraste à la chaleur étouffante du dehors. Après avoir contourné le bassin par la droite, passant devant une statue néo-classique de baigneuse agenouillée, nous nous engouffrâmes dans l’ascenseur. Une fois la porte refermée, j’insérai ma clé pour déclencher l’accès direct à l’étage privé. Manon sembla troublée, me jetant des regards inquiets. Souhaitant la rassurer, je m’empressai de préciser que j’habitais simplement le penthouse de l’immeuble et qu’elle pourrait repartir en sens inverse à tout moment, sans nécessiter de clé pour redescendre. La jeune femme portait toujours son sac d’une main, tenant sa veste de costume de l’autre. La courbe de ses fines épaules sous sa chemise blanche était un ravissement pour mes yeux. Pour alléger les quelques instants toujours embarrassants de la montée en ascenseur, je prodiguais quelques détails sur l’histoire de l’immeuble, sa modernisation et l’organisation du penthouse où nous nous rendions. La voiture puis l’immeuble… Confrontée à ce luxe imprévu, la belle m’écoute tête baissée, perturbée par la tournure inattendue des événements.
    
    La porte de l’ascenseur s’ouvrit enfin et nous pénétrâmes dans l’entrée privative de mon appartement, aux lumières murales discrètes et tamisées. Je composai rapidement un code à huit ...
    ... chiffres sur le clavier d’un boîtier situé sur le mur de droite pour déverrouiller la porte suivante. Une fois le second palier franchi, la jeune femme s’arrêta brusquement, stupéfaite. Digne d’un musée, se détachant dans la pénombre du couloir, six larges tablettes chinoises gravées dans le jade, vert clair tâché d’orange par endroits, montées sur pied et disposées en enfilade en deux rangées, chaque œuvre éclairée par un spot, laissèrent Manon un instant interdite, bouche bée. Je mis à profit son étonnement pour lui prendre la main, contact exquis que je brûlais de connaître. Comme je l’imaginais, elle est d’une douceur et d’une délicatesse incomparables. La jeune femme me l’abandonna et se laissa guider le long du couloir jusqu’au salon tout en écoutant les explications que je lui fournissais sur ma passion pour les jades et l’art en général. Une élégante bague en ivoire que la belle portait à l’annulaire roulait sous mes doigts mêlés aux siens, un bijou discret qui lui seyait parfaitement. Je bouillais, le contact de sa main qu’elle ne m’a pas refusé m’affolait et je perçus une rougeur grandissante dans les pommettes de Manon. Le sang me battit un instant aux tempes, violemment. Nous arrivons quelques mètres plus loin au salon et je l’invitai à s’asseoir dans le canapé avant de lui proposer un rafraîchissement :
    
    — Un verre de vin blanc, peut-être ?
    
    La jeune femme s’étant assise, bredouille un « oui, merci » avant de scruter à nouveau de ses grands yeux étonnés l’immense ...
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