1. L'Amour à rebours aux labours_4


    Datte: 07/04/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... bras et la releva.
    
    - Non Prune, je ne te donnerai pas cette chance que tu réclames. Tu ne la mérites pas. Mon amour s’est évanoui. Il s’est envolé et ne reviendra pas. Je ne te pardonne pas d’avoir couché avec ce salopard, ça, le temps me l’aurais sans doute permis. Ce que je ne te pardonne pas, c’est d’avoir cessé de croire en moi, de m’avoir déjugé, de m’avoir méprisé, de m’avoir condamné, sans même avoir essayé de comprendre pourquoi j’agissait ainsi. Elle est là ta plus grande trahison. Un homme ne peut aimer une femme qui le méprise, qui le déconsidère, qui le rabaisse et le désestime. Demain, je te signifierai ton licenciement et te remettrai la lettre de mon avocat avec lequel j’ai entamé une procédure de divorce. Retourne t’asseoir, le commissaire n’en a pas terminé.
    
    Une nouvelle vidéo fit apparaître, de nouveau, les quatre principaux protagonistes, mais avec Auguste De Camarsac au centre du quatuor.
    
    - Mes enfants, depuis plusieurs générations, nous haïssons les Gentil. Ils ont fait circuler le bruit que nous aurions collaboré avec les Allemands pendant la guerre et que nous aurions dénoncé des juifs. Foutaises, jalousies, rancune envers notre famille. Ils ne nous aiment pas parce que nous sommes plus riches, plus forts, plus influents qu’eux. Nous allons leur donner une telle leçon qu’ils vont en avoir pour des années à s’en remettre. Jules, tu leur expliqueras leur rôle à chacun. Je veux que vous soyez percutants, je veux que vous les mettiez à terre, je ...
    ... veux les ruiner, les anéantir.
    
    La vidéo fut stoppée et le commissaire reprit la parole.
    
    - Auguste De Camarsac, vous êtes accusé de tous les chefs d’accusation de vos enfants et gendre. J’ajoute à chacun et chacune d’entre vous l’accusation d’escroquerie en bande organisée. Emmenez-les.
    
    Un par un les De Camarsac furent emmenés par les policiers, Auguste fermant la marche. Au moment de passer la porte, Paul se mit devant lui.
    
    - Tu as voulu abuser ma famille et la spolier de tous son capital. Malheur t’en a pris.
    
    Il lui fit un clin d’œil et s’approcha de son oreille.
    
    - Tu vas passer de longues années en prison. Mais n’aie aucune crainte, je vais personnellement m’occuper de tous tes biens.
    
    Il regarda le policier.
    
    - Vous pouvez emmener cette racaille.
    
    Le commissaire se tourna vers l’épouse de Paul.
    
    - Prune Gentil, vous vous présenterez demain matin au commissariat pour y être entendue et répondre au chef d’inculpation pour complicité dans le cadre de cette affaire.
    
    Une fois la salle vide, Jaques s’approcha de Paul, lui tapa sur l’épaule et se dirigea vers la porte. Avant de sortir, il se retourna.
    
    - Alors mon ami, comment as-tu trouvé ta cousine ?
    
    Paul regarda Lucie qui lui souriait et s’approcha d’elle.
    
    - Bon Dieu ce que tu as changé. Si Jacques ne m’avait pas dit qui tu es, je ne t’aurais pas reconnue. J’avais le souvenir d’une gamine boutonneuse, et je retrouve une superbe jeune fille, belle et compétente. Ça fait quelques semaines que ...