L'Amour à rebours aux labours_4
Datte: 07/04/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... officier aux manettes.
La jeune femme se leva et prit les commandes de l’écran géant au fond de la salle.
Le commissaire la suivit et s’arrêta de l’autre côté de l’écran par rapport à elle.
Lucie activa le vidéoprojecteur et l’écran s’anima.
Une photo apparut sur laquelle on distinguait clairement Jules, Rodolphe, Monique et Bruno.
Ils étaient dans le bureau du maire.
La photo se transforma en vidéo et des voix furent audibles.
- Bon, alors c’est bien compris ? chacun connaît son rôle maintenant. Bruno, tu t’occupes de la voiture du régisseur et tu fais en sorte pour que ça passe inaperçu. Monique, tu convoque le Paul et tu lui dis qu’il est dans la merde, que la banque n'a plus confiance, que tu peux lui trouver une solution mais qu’il faut pour ça qu’il vende son entreprise. Rodolphe, tu lui pourris la vie en infestant volaille, porcs, verger et troupeaux. Monique, tu attends que je te donne le signal pour le convoquer.
Le maire, qui s’agitait sur sa chaise, se mit à crier.
- Vous n’avez pas le droit. Vous m’avez espionné. De toute façon les vidéos ne sont pas recevables au tribunal.
Le commissaire fit signe à Lucie qui mit la vidéo en pause.
- J’ai agi sur commission rogatoire, j’avais donc parfaitement le droit. Quant aux vidéos, nous sommes en correctionnelle monsieur le maire et les vidéos sont parfaitement recevables.
Le commissaire regarda le maire.
- Jules De Camarsac, vous êtes accusé de tentative de meurtre, faux, usage de ...
... faux, entente délictueuse.
Il fit signe à la jeune femme qui lança la vidéo suivante.
On y voyait la pièce principale du studio de Rodolphe et lui-même avec l’employé qu’il avait accusé d’être l’auteur des méfaits.
- Tu as bien compris. Tu te laisses accuser et tu fais celui qui a peur.
- Mais je vais aller en prison.
- Non, aucun risque. Ils n’auront aucune preuve. Tu as bien reçu l’argent ?
- Oui Rodolphe, je l’ai mis de côté.
La vidéo fut stoppée là.
Le commissaire se tourna vers Paul.
- Je te redonne la parole.
Paul se leva et fit signe à la jeune femme.
Une nouvelle vidéo démarra. Elle avait, de nouveau, été prise dans le studio de Rodolphe.
On y voyait le régisseur et Prune. Celle-ci saisit les épaules de l’homme de ses mains.
- Vous êtes grand, fort, hardi et fier, c’est vous dont l’entreprise a besoin. Mon mari n’est qu’un poltron arrivé là grâce à papa et qui va pousser l’entreprise à la ruine.
Rodolphe la saisit à son tour aux épaules.
- N’ayez crainte, je ne le laisserai pas faire. Je vais vous dire le fond de ma pensée. Si les choses continuent ainsi, je ne donne pas deux mois au père Gentil pour éjecter son fils de son piédestal.
- Je serai bien contente quand ça arrivera. Ça prouvera que j’avais vu à quel trouillard on a affaire. J’irai lui parler au Fernand, il m’écoutera. Je lui dirai, moi, qui il faut à la tête de l’entreprise. Il vous nommera et vous reprendrez la situation en main. Vous referez tous ce qu’il a ...