Dérapages croisés
Datte: 07/04/2025,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Couple-subtil, Source: Hds
Léopold avait souvent l’occasion de voyager pour assister à des congrès, parfois dans le monde entier, pour son travail. Il avait rarement trompé Chrystèle. Non que les occasions ne se soient présentées mais il franchissait assez difficilement le pas si la femme ne le faisait pas. Ce qu’elles faisaient rarement. D’autant que tous se trouvaient dans un environnement professionnel où les ragots allaient vite et pouvaient remonter jusqu’à Chrystèle.
Quant à Chrystèle elle était largement repue de sexe et appréciait ces moments où elle pouvait se retrouver auprès d’une famille qui n’appréciait guère Léopold. Plutôt intello sa famille n’aimait guère celle plutôt ancrée dans les transports et le tourisme de Léopold. Chrystèle travaillait dans une maison d’édition quand son mari était spécialisé dans ce qu’on appelle la supply chain management. Mais ils s’étaient trouvés suffisamment de points communs dont un majeur : une énergie sexuelle sans pareil à l’approche de la trentaine – un peu plus pour Léopold – qui les avait amené au libertinage.
Mais là c’est avec une vieille connaissance faite dans son école de commerce que Léopold dinait à la fin d’un congrès qui l’avait amené à Vannes. Le restaurant était sympa, tout en boiseries et rideaux rouges au centre de la vieille ville. Le congrès aurait été un souvenir sans intérêt s’ils n’avait pas retrouvé Clotilde. Voyons Clotilde 1m65 d’intelligence raffinée, très bonne famille, très coincée mais très excitée, qu’ils avaient été ...
... nombreux à séduire avec, malheureusement pour elle, une fâcheuse propension à lui fourguer des MST. C’est dire si les retrouvailles, dix ans après qu’elle ait disparu à la fin de ses études pour un poste en Afrique du Sud, avaient été un peu gênées.
Et là Léopold était stupéfait de sentir le pied de Clotilde, déchaussé cela va de soi, lui toucher le sexe. Et pourtant en face de lui elle semblait toujours aussi angélique dans son tailleur, sa jupette, son chemisier blanc qui ne mettait guère en valeur sa poitrine, ses longs cheveux blonds. Elle poursuivait d’ailleurs la conversation comme si de rien n’était et Léopold admirait autant son détachement que sa souplesse : « C’est en Afrique du Sud que tu as appris à faire ça ?
- Faire quoi ? » Elle le regardait toujours avec une innocence telle qu’il se demandait presque s’il rêvait. Son érection n’en devenait pas moins indécente et il espérait que les tables aux alentours, heureusement le restaurant n’était pas très plein, ne devinaient rien de son gène ni de son excitation.
Puis Clotilde baissa la garde et lui tenta d’en faire autant. Poursuivant une conversation tout à fait banale sur leur vie respective – elle avait rencontré un bel Africain du Sud, noir, elle était follement tombée amoureuse, ça avait mal tourné, elle venait de rentrer en France où sa boite l’avait rapatriée – il avait rencontré Chrystèle, etc. – il lui proposa de la ramener en voiture. « Je partage une chambre avec une collègue », le déçut-elle. « Tu ...