1. Elle se découvre à San Francisco


    Datte: 06/04/2025, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: bycielbleu, Source: Literotica

    ... retourne nerveusement devant la glace, pas encore convaincue. Je la prends par la main, et l'entraîne vers la sortie. Elle proteste nerveusement:
    
    "Mais mes vêtements?"
    
    "Ils t'attendront ce soir au Marriott. On n'a pas fini le shopping".
    
    Elle vient de s'apercevoir que la jupe est plus courte que prévu, et que la dentelle des bas apparaît à chacun de ses pas. En plus, on dirait presque que la gravité est réduite autour de la jupe, qui virevolte effrontément. Je marche très vite en la tirant par la main. Elle a les yeux mouillés, une expression d'incompréhension gênée sur le visage. Elle voudrait protester mais n'arrive à produire que des petits couinements incohérents.
    
    Deuxième arrêt, Victoria's Secret. Lingerie sage, moins sage et pas sage du tout. Je lui montre la collection Bluebella, dans laquelle on retrouve entre autres choses une culotte qui ne contient essentiellement pas de tissu sur les fesses, et a peine un petit triangle sur le devant, lequel est parfaitement transparent. Le soutien- gorge assorti est dans le même esprit : outre les bretelles et un fin ruban de tissu noir sous les seins, en lieu et place des bonnets il n'y a que cinq minces chaînettes de métal doré. Elle dit que non, ça n'a pas de sens et ne veut même pas aller l'essayer. Je demande à une vendeuse de m'en donner un ensemble dans la taille approximative d'Anne. De toutes façons avec si peu de tissu, la taille n'a plus trop d'importance.
    
    "Même si tu ne veux pas les essayer, on les ...
    ... prend quand même. Tu changeras peut-être d'avis un jour."
    
    Elle est confuse, heureuse et honteuse à la fois alors que la vendeuse étale l'ensemble sur son comptoir pour mieux le plier et l'emballer, sous le regard amusé de quelques clients. La courte jupe d'Anne et le bout de chemisier transparent qu'on aperçoit sous le blouson attirent l'attention des hommes comme des femmes. Anne est cramoisie. Je mets le minuscule paquet dans la poche de mon propre blouson.
    
    Nous sortons en direction de Market Street, la nuit est tombée. Anne remarque que ce n'est pas la rue mitoyenne de l'hôtel. Je lui dis :
    
    "Puisqu'on n'a pas de paquets à déposer, pourquoi retourner à l'hôtel? On va aller dîner dans le quartier North Beach, il y a d'excellents restaurants. Et après on va sortir. Ce serait dommage de ne pas montrer ton nouveau look tout de suite, je suis sûr que tu en meurs d'envie."
    
    Elle veut protester, mais rien ne sort de sa bouche. Mais son expression d'inquiétude change pour un faible sourire et elle serre ma main soudainement très fort. C'est un oui très ferme qu'elle ne veut pas verbaliser.
    
    On traverse la rue Market, on est à l'intersection de Powell, là où il y a une des stations terminus des célèbres "Cable Cars". Ce sont des tramways plus que centenaires qui sont actionnés par un câble tracteur qui défile en permanence dans une sorte de fente dans la chaussée. Les rails sont au niveau du bitume et donc les voitures partagent les voies avec le tram. L'opérateur n'est là ...
«12...567...16»