Forçats de l'amour - Histoires de Sexe

Forçats de l'amour

... n’abusent pas des meurtrissures infligées lors de sa punition, il saura se montrer digne de leurs exigences.

Au moment des enchères, Caroline fait étrangement monter la mise sur Bastien plutôt que sur Chris. Ce qui arrange Ariane, qui pousse la mise sur Chris. Béatrice n’a pas besoin de proposer beaucoup pour s’assurer la domination d’André. Elle aurait en réalité préféré pouvoir jouir du Capitaine. Mais, même si Stéphanie n’est pas restée avec le groupe, Jacques semble vouloir lui rester fidèle et précise qu’il ne participera pas personnellement aux joutes nocturnes.

Une fois la répartition des soumis terminée, chaque fille reçoit la clé de la cage de chasteté de celui qu’elle a gagné, ainsi que quelques instruments de domination, dont un collier et une chaîne munie de pince-tétons. Les hommes sont alors détachés de la chaîne de bagnard et remis à leur maîtresse, qui leur passe le collier.

Jacques donne encore quelques indications pour le dernier déplacement avant la nuit, en précisant qu’à environ deux heures de marche de là, se trouve une bergerie un peu plus confortable que la précédente, dans laquelle se restaurer, se doucher et passer la nuit, si souhaitée.

Les dominantes sont toutefois libres d’aller où elles veulent avec leur soumis, pour autant qu’elles se présentent à la bergerie avant neuf heures demain matin. L’inversion des rôles sera alors réalisée, et les femmes devrontpayer leur dû en se soumettant à la volonté de l’homme qu’elles ont misé. Tout ...

... se passera à nouveau au sein du groupe reformé pour la marche et les épreuves, dont Jacques gardera le contrôle en dernier ressort.

En fait, la fin de la marche et la nuit se passent tout à fait autrement que prévu par Jacques. Les couples de soumission-domination se rendent effectivement à la bergerie, mais seulement pour y manger et profiter des commodités. Sous la douche, que le groupe prend en commun, les femmes libèrent les soumis de leur cage de chasteté, puis les munissent d’autres instruments de discipline, les plugs et les pinces génitales ayant particulièrement la cote.

Après quelques instants de repos, les trois couples disparaissent pour aller passer la nuit en toute intimité, dans la nature. Contrairement aux possibilités qu’offre la liberté d’action des femmes voulue par le Capitaine, les relations entre maîtresses et soumis restent trèssoft et empreintes de tendresse. Comme si, après les contraintes et les brimades en tous genres, les cœurs et les esprits avaient besoin d’une pause, de panser des blessures, de se reprendre en main avant la dernière ligne droite.

Ainsi, après avoir joué avec les pinces et des orties sur le corps de Bastien, qu’elle a attaché à un arbre, Caroline succombe à l’envie de se serrer contre lui et de le caresser. La seule torture qu’elle lui inflige est plus virtuelle que physique. Sachant que les nœuds qu’elle a faits sont lâches, elle exige que son soumis se libère par lui-même. Avant même qu’il ne commence à tirer sur la ...