Forçats de l'amour - Histoires de Sexe

Forçats de l'amour

... tout autres sentiments dès que le Capitaine présente les règles de la prochaine épreuve. Elle va durer plus de vingt-quatre heures. Le déroulement et surtout l’intensité des jeux de domination-soumission seront entre les mains des stagiaires, suivant des objectifs fixés par Jacques. Avec pour conséquence que quelques stagiaires pourraient se laisser aller à dominer plus intensément les autres que ne l’a fait le Capitaine jusqu’à maintenant.

— J’espère que vous avez réussi à vous reposer, car l’épreuve qui vous attend va être exigeante. L’objectif est d’arriver au bateau avant demain midi, tout en passant par plusieurs étapes, au cours desquelles vous serez évalués individuellement. Les moins bien notés seront punis à l’arrivée, ce qui prolongera l’épreuve pour eux de quelques heures. Fondamentalement, pour les hommes, il s’agit à la fois d’une épreuve de résistance physique pendant la marche, et de démonstration de douceur et de sensibilité pendant les pauses. La difficulté réside dans le fait que vous serez attachés entre vous, comme les bagnards de l’époque. À chaque pause, vous devrez vous soumettre aux exigences des femmes, individuellement, mais toujours attachés entre vous. C’est la phaseforçats de l’amour. Dès le lever du jour jusqu’à l’arrivée au bateau, les rôles seront inversés et les femmes, attachées les unes aux autres devront se soumettre aux exigences des hommes, libres de leurs mouvements. C’est la phaserepos du guerrier. Dernier détail, pour éviter tout ...

... débordement, chaque femme va fixer une ceinture de chasteté sur le bas-ventre de son partenaire d’origine. Inutile de dire que les moments de sensualité pourraient être désagréables, voire douloureux, suivant les volumes des organes respectifs. Le repos du guerrier sera donc tout relatif. Stéphanie va vous aider à ajuster les ceintures et les liens. Départ dans une heure.

À l’heure dite, chaque mâle charge un sac rempli de quinze pierres d’un kilo sur ses épaules. Stéphanie, qui a troqué sa robe pour une tenue un peu plus sportive, mais sans abandonner sa coiffe de nonne, attache chaque homme par un pied à une chaîne d’environ quatre mètres.

Le Capitaine donne le signal du départ. Lesbagnards n’étant pas autorisés à parler, seul le bruit de la chaîne glissant sur le sol rythme leur marche. Les gars découvrent rapidement à quel point un tel déplacement est difficile sans coordination au sein du groupe. Ils manquent en outre de souplesse sous le poids du sac, et les irrégularités du chemin les déséquilibrent. Ce qui demande aux autres des efforts soudains pour garder le cap et éviter une chute.

Après environ une heure, ils commencent à trouver les gestes justes et le minimum de coordination qui évitent de se fatiguer inutilement. C’est à ce moment qu’est ordonnée la première pause, au bord d’une rivière, après une longue descente depuis la bergerie. Les filles aident les hommes à déposer les sacs, mais les laissent attachés. L’épreuve choisie par le Capitaine consiste à ...