Papy et la sauterelle (6)
Datte: 25/03/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Janus04, Source: Hds
Papy et la sauterelle
6-Commerce de proximité
Sylvie revint à la boulangerie toute émoustillée. Madame Jacquet étant seule, elle lui dit :
« Eh bien, monsieur Valois est en bonne compagnie.
-Il doit recevoir de la famille.
-J’ai plutôt idée que c’est une visite galante.
-Monsieur Valois, une visite galante ? Pensez-vous
-Une jeune fille en très petite tenue, ça m’en a tout l’air.
-C’est vrai qu’il est encore séduisant, monsieur Valois…
-Moi, je ne dirais pas non si…
-Allons Sylvie, voyons ! Un homme de son âge !
-En tous cas ça leur donne de l’appétit. Douze croissants ! »
Elles éclatèrent de rire.
Sylvie n’avait vu que Maud en petite culotte, mais de son côté, Antoine avait surpris l’œillade que la jeune employée avait adressée à son ami, et saisi l’allusion, l’offre de service assez explicite. Quand ils furent seuls il en fit la remarque :
« Je crois que tu as tapé dans l’œil de cette jeune boulangère.
-Pense-tu ! Je la connais depuis des lustres et…
-Et moi je te dis que tu as toutes tes chances. »
Sylvie était une femme encore jeune, approchant la quarantaine. Grande, taille fine sur des hanches larges et des fesses rondes moulées dans une jupe noire, corsage généreusement garni, cheveux ébouriffés d’un blond un peu trop blond, maquillage peu discret, seuls son sourire radieux, ses yeux rieurs et sa constante bonne humeur la sauvaient d’une vulgarité trop criante. Elle croquait la vie avec appétit et le récit de ses ...
... aventures sexuelles divertissait sa patronne qui prenait des airs faussement scandalisés en l’écoutant. Paul la connaissait en effet depuis qu’elle travaillait à la boulangerie où il prenait quotidiennement sa baguette. Et malgré la réflexion d’Antoine, il fut surpris, le mardi suivant, d’ouvrir sa porte à une Sylvie pimpante et souriante :
« Je vous apporte des croissants, monsieur Valois.
Je crois que vous les aimez, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux.
-Oui, en effet, mais… Heu, je vous remercie… Mais entrez, je vous en prie. »
Sylvie referma la porte derrière elle et sans lui laisser le temps de se retourner elle se colla contre Paul.
« Vous aimez peut-être mieux les brioches, monsieur Valois. J’en ai deux belles, vous voulez les goûter ?
Avant qu’il ait réalisé ce qui lui arrivait, elle se pressait contre lui, l’embrassait fougueusement tandis que sous sa robe de chambre une main s’immisçait dans son pantalon de pyjama et tripotait avec entrain son pénis et ses testicules.
« On va dans ta chambre, Valois. »
C’était une injonction plutôt qu’une question, et il obtempéra.
Assis sur le lit encore défait, il la regarda faire glisser prestement sa jupe sur ses hanches et se débarrasser de sa petite culotte. Déboutonnant ensuite son corsage, elle lui mit sous le nez deux beaux seins ronds encore fermes :
« Alors, Valois, elles te tentent, ces brioches ? »
Ne jugeant pas nécessaire de répondre, Paul saisit la femme par les hanches, l’attira à lui ...