Premiers contacts - Histoires de Sexe

Premiers contacts

... le sujet l’intéresse. Poing sous son menton, elle se penche un peu plus vers moi :

— C’est-à-dire ?
— Ils parlent par exemple de belle salope ou de magnifique pute, ça devient affectif, en quelque sorte…
— Je veux bien te croire… Et toi, c’est ce genre de truc que tu dis dans le feu de l’action ?
— Ça m’arrive…
— Ça m’amuserait de t’entendre dire ça…

Je fais remarquer un point de détail :

— Je te signale que tu n’es pas ma maîtresse…

Un léger silence s’installe, puis Monique rebondit en rosissant un peu :

— Tu… tu serais contre ?

Ça, c’est une grosse perche ! À moi de savoir si je dois la saisir ou pas. Je fais un bref résumé : ma femme n’est plus tentée par le sexe, mais je l’aime toujours. Monique semble en manque, son mari ayant des soucis. Je possède une petite expérience libertine que mon interlocutrice n’a pas, mais qu’elle aurait voulu avoira minima.

Comme je suis ludique à ma façon, ayant rapidement pesé le pour et le contre, je réponds flegmatiquement, tout en posant nonchalamment mon bras gauche autour de son épaule, ce qui la fait légèrement frémir :

— Chère Monique, je préfère te prévenir que je suis un horrible profiteur des courbes féminines.
— Euh… en clair ?
— Un obsédé sexuel plutôt pot de glue et sans trop de tabous…

Surprise, elle me regarde avec de grands yeux, mais elle ne se dégage pas pour autant de mon emprise. Je vois bien qu’elle cogite à toute allure, se demandant comment elle doit interpréter ma réponse et mon ...

... geste. Elle sait que je ne déteste pas me lancer dans de gentilles provocations. Puisque je suis parti sur cette voie assez périlleuse, je continue sur ma lancée :

— Pour être direct, comme je suis plutôt en fin de chemin qu’en début, autant bien profiter, ne crois-tu pas ?
— Profiter, profiter… ça dépend pour qui…

Faisant légèrement bouger mes doigts sur son épaule, je précise :

— Perso, je ne conçois pas que ça ne soit pas réciproque. Je prends plaisir à donner du plaisir. Et bien sûr, j’aime en recevoir, même si parfois, je me sers comme un sale gosse.
— Tu restes toujours dans l’allusif, Pablo…
— N’est pas mieux ainsi ? Néanmoins, je peux aussi faire plus cru…
— Ah ça, je demande à voir !
— Eh bien, tu vas plutôt entendre que voir…

Je m’approche un peu plus de mon interlocutrice qui respire plus fortement que tout à l’heure, je le vois à sa poitrine qui monte et qui descend :

— Si je prends une maîtresse, ce n’est pas pour jouer à la belote ou aux dominos avec elle, mais plutôt au pelotage, et parfois à des petits jeux de domination. Sans parler bien entendu du sexe pur et dur.
— Eh bé ! Quel programme !
— Ce ne sera pas de l’amour courtois, mais quelque chose de plus hard et jouissif.

Son bras droit maintenant collé contre moi, sans me quitter des yeux, elle incline la tête sur le côté :

— Comme dans les films X ? Des orgies ?
— Il ne faut quand même pas verser dans l’autre extrême… Bien sûr, ce sera étape par étape, on ne court pas le marathon du ...