La pêche au gros_1
Datte: 21/03/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
Cette nouvelle est la sixième sur le thème « Vengeance féminine ».
Partie 1
Azilis referma la porte de sa chambre derrière Elouan. A dix-sept ans, elle était une superbe jeune fille à la tête belle et bien faite. Blonde comme les blés, elle avait de jolis yeux mordorés, entourés d’un cercle ambre du plus bel effet. Ses peaumettes légèrement arrondies, entouraient un nez grec aux narines étroites un peu retroussées et cerclées de deux faussettes en arc de cercle.
Elle avait une silhouette très gracieuse et sa féminité se retrouvait dans chacun de ses gestes.
Depuis toujours, elle était amoureuse d’Elouan. Il était à elle et elle était à lui.
A treize ans, il avait gravé leurs initiales sur le tronc du plus gros chêne de la forêt de Pont Calleck et, depuis, ils avaient fait de ce lieu, leur QG.
Elouan était un jeune homme plein de vigueur et de jovialité. Svelte, il avait un corps d’athlète, entretenu par la pratique de l’athlétisme où il excellait au décathlon.
Il avait une chevelure brune avec de magnifiques reflets roux qui encadrait deux yeux fauves qui en avait fait craquer plus d’une.
Mais, sa reine, c’était Azilis et il n’avait jamais cédé aux sirènes de l’amour.
Son père, Yann, dirigeait la plus grande pêcherie de Lorient, Qui bénéficiait d’une flotte côtière d’une douzaine de dragueurs et d’une ...
... douzaine de fileyeurs.
Pour la pêche au large, il utilisait 6 chalutiers, trois de trente-trois mètres et trois de cinquante.
Toute la flotte de navires et bateaux de pêche appartenait au frère jumeau de Yann, Killian.
Un contrat d’exclusivité unissait les deux sociétés.
La pêcherie possédait tout un quai d’arrimage des bateaux, de plus de trois cents mètres de long.
Pour décharger les arrivages, une équipe de caristes maniait une vingtaine de Fenwick, et une cinquantaine de transpalettes, car les bateaux arrivaient à quai par demi-douzaine.
Les locaux occupaient toute la longueur du quai.
Une réception de cinq cents mètres carrés, au centre d’une quinzaine de hangars à poisson dans lesquels étaient mises au frais dans de grandes chambres froides les pêches du matin. Dans la continuité de la réception, se trouvait le laboratoire où les poissons étaient préparés pour les étals. Cet immense entrepôt débouchait sur le plus grand marché couvert au poisson de France. Ce marché était la fierté des lorientais.
C’est là que travaillait la mère d’Azilis, Anaëlle. Elle était affectée à la préparation des poissons pour le marché. Dès l’arrivée d’un bateau, les hommes déchargeaient les caisses et les transportaient aux hangars d’arrivage. Là, les trieuses mettaient les poissons sur des tapis roulant pour qu’ils parviennent un par un, aux préparatrices. Celle-ci les lavaient et les disposaient dans des caisses pleines de glace.
Les hommes de quai transportaient enfin ...