14 juillet, feu d'artifesses
Datte: 11/03/2025,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Micky, Source: Hds
Magali venait de rencontre son amie Micheline lorsque celle-ci lui annonça :
- J'ai une grande nouvelle à t'annoncer. Je ferme la boutique. Définitivement.
-Quoi ? Tu veux dire que... tu rends les armes ?
- En quelque sorte. J'ai assez donné avec les hommes. Désormais, je ne me consacrerais qu'à moi.
Magali accusa le coup. Depuis leur divorce mutuel dix ans plus tôt, les deux amies avaient profité de leur nouvelle vie pour donner libre cours à leur liberté sexuelle. Avec retard puisqu'elle avaient atteint la cinquantaine mais leur âge n'avait pas été un handicap, bien au contraire. Tous tabous évacués, elles avaient pris beaucoup de plaisir et en avaient donné autant aux hommes qui avaient eu le bonheur de les connaitre, en un temps où beaucoup de femmes se révélaient pudibondes, voire frigides. Elles s'étaient découvertes mutuellement dans la jouissance intime au cours de plan à trois ou quatre, avaient commenté leurs ébats, jugé leurs partenaires, mélangé leurs peaux et provoqué un beau scandale dans leur famille respective. On ne leur pardonnait pas leurs tenues affriolantes et leurs conquêtes multiples. De physique dissemblable (Micheline plantureuse, Magali menue), elles se rejoignaient en revanche par leur tempérament volcanique, leurs vocalises sonores, leurs initiatives cochonnes et leurs corps rarement rassasiés, comme si elles voulaient rattraper le temps perdu dans une conjugalité routinière. Bref, elles baisaient et étaient heureuses de ...
... baiser.
Voilà pourquoi Magali prit un coup au moral; Contrairement à Micheline, elle n'avait pas l'intention de "rendre les armes". De petite taille, bien proportionnée, la chair toujours ferme, elle se pensait toujours attractive malgré des cheveux blancs de plus en plus envahissants mais qu'elle se refusait à masquer car elle s'était rendu compte qu'ils accentuaient son charme de femme mûre. C'est en tout cas ce que lui disaient ses amants, toujours plus jeunes qu'elle. Mais seule, elle perdait le stimulant que l'impétueuse Micheline lui avait octroyé pendant plusieurs années. De ce fait, sa vie sexuelle connut un net ralentissement. Et sa libido s'en ressentit.
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Elle s'ouvrit de sa déconvenue à une cliente assidue de son cabinet de podologie, prénommée Maud. Au fil du temps, cette quadragénaire également divorcée était devenue une intime, au point d'évoquer l'une à l'autre leurs fantasmes, leurs fantaisies et bien sûr leurs conquêtes. Maud avait d'ailleurs servi de "banc d'essai" pour Magali, et réciproquement. Cependant, elles ne s'étaient jamais retrouvées dans le même lit pour cette pluralité masculine dont elles étaient friandes, étant l'une et l'autre peu disposées à une nouvelle vie de couple. Quand Magali lui conta la possibilité d'imiter Micheline, faute d'appétit et d'opportunités, Maud se récria :
- Tu es dingue ? Tu as un corps qu'envierait des femmes de quarante ans, et même moins. Si tu ne baises plus, tu va te faner comme une rose.
- Et mes cheveux ...