1. On the beach


    Datte: 11/03/2025, Catégories: fh, inconnu, plage, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, Oral revebebe, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    Le songe d’un après-midi d’été.
    
    Où faut-il chercher l’essence des choses ? Comment les pénétrer, les presser de leur jus, en casser l’os pour s’approprier la substantifique moelle ?
    
    Regarder le cul des filles m’a, parfois, apporté une réponse. N’y voyez pas de mépris ou de vulgarité. C’est un hommage que je vous rends à toutes, femmes adorées.
    
    Et puis, ce petit vocable que l’on prononce en avançant les lèvres comme pour un baiser, avec son c tout rond et son u pointu, n’est-il pas un des plus jolis petits mots de notre belle langue ? Sa simple évocation suffit à nous parfumer des plus belles images qui soient au monde.
    
    J’étais, hier, sur la plage du Porge, celle sur laquelle je me rends le plus souvent. J’aime cette plage parce que c’est la plus proche de chez moi et que c’est, sûrement, l’une des plus belles de la côte Atlantique, toutes les autres mises à part.
    
    J’y retrouvai par hasard Odile, petite chatte maigre écorchée vive que je connais de longue date, et son frère Jacques, qui se trouve être aussi mon voisin et qui, s’il ne sonne pas les matines, lève bien le coude.
    
    Après avoir passé un moment à blaguotter, profitant du soleil et des embruns, Odile se plaignant de la trop forte chaleur, ils décidèrent de repartir. Je les raccompagnais jusqu’au passage de la dune, près du poste des MNS. Nous nous quittâmes… la bise… gestes de la main… So long, see you !
    
    Je m’arrêtai, après leur départ, et regardai les filles dans l’eau. Parce que la plage, c’est ...
    ... aussi un peu ça ! C’est même, parfois, beaucoup ça !
    
    « J’aime, regarder les filles… » La chanson gag de Patrick Coutin, devenue un hit, s’invita dans un coin de ma rêverie.
    
    Et je te vis dans les vagues, toi, jolie petite nana bronzée de tes vacances d’août, dans ton sage petit maillot noir. Tu me semblas si jeune, si belle, si pleine de grâce ; je ressentis la même émotion qu’en face d’une œuvre d’art qui se serait invitée, dans ce décor incongru, débauche de soleil de lumière et de bruits… Je restai planté là, planqué derrière mes lunettes de soleil, à t’observer, à essayer de capturer ton essence, ton parfum, Grenouille paumée, sur le sable d’une plage un peu trop peuplée.
    
    Tes attitudes étaient animales. Chaque instant de tes gestes était une grâce innocente, sans calcul ni arrière-pensée. Je te vis te tourner, d’un regard, sur un gracieux mollet et gratter ta jambe, dans un geste simple et rond d’une élégance toute naturelle. Chatte à sa toilette.
    
    Je te ramenais chez nous sur la route embouteillée, encore écrasée de soleil. La radio diffusait, en sourdine, l’intro feutrée et liquide de « On the beach » de Chris Rea », et je rêvais… je rêvais de t’attacher, nue, aux barreaux du lit, suppliante. J’écartais déjà tes cuisses pour me ruer, de ma bouche, sur ton fruit défendu, et ses promesses bénites.
    
    Toi, tu ne disais rien, tu étais ailleurs, affairée auprès d’Aubin.
    
    Et Aubin, le fruit de tes entrailles, était chiant.
    
    Je t’avais entendu l’appeler quand tu ...
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