Vers de nouveaux horizons - Histoires de Sexe

Vers de nouveaux horizons

... faire. J’en ai connu de cette espèce à la cour. Aussi, après lui avoir rappelé les bonnes manières, je lui ai conté une histoire qui me mettait dans une position d’infériorité. Une jeune fille noble, dans le besoin, obligée de courir les routes. Je me doutais qu’il essaierait de se venger de ce qu’il considérait comme un affront. Cela n’a point manqué.
— Que voulez-vous dire ?
— Qu’hors le fait que je sois noble et que je fréquentais la cour il y a peu encore, tout est faux !
— Tout est faux ?
— Oui da. Je n’ai pas de sœurs. C’est ma mère qui est morte, et mon père se porte fort bien. Il m’a expédié au couvent, après m’avoir trouvé en galante compagnie. Je ne me voyais pas y demeurer, aussi m’en suis-je échappée. Depuis, je dois me débrouiller, et les vingt écus de votre neveu ne me sont nullement une offense. Entre nous, je peux vous dire qu’il n’est pas très doué et un peu rapide. D’accord, je dois avouer que je n’ai pas mis une franche bonne volonté à la chose… que pourtant j’apprécie fort ! Il a payé fort cher pour pervertir une oie blanche… que ne je suis pas.

L’homme la regarde ébahi, avant d’éclater de rire :

— Eh bien ! Vous alors ! Mon neveu n’a pas été le seul à prendre votre histoire pour argent comptant. Bravo.
— Pour compléter la farce, j’aimerais que votre neveu se rende compte qu’il n’est pas celui qui a mené le jeu. Cela lui rabattra peut-être un peu de sa superbe. Voudriez-vous m’aider ?
— Avec plaisir. Que puis-je faire ?
— Rien de bien ...

... compliqué. M’accueillir dans votre chambre qui est voisine de celle de votre neveu, lui faire entendre que je peux être réceptive aux jeux de l’amour, et ce pour pas un sol.

L’oncle la regarde, sidéré, et bafouille :

— Que je… que je vous accueille pour… pour…
— Oui. À moins que je ne vous plaise pas.
— Il faudrait que je sois diablement difficile.
— En ce cas, je vous suis. Au fait, comment vous appelez-vous ?
— Philippe de…
— Pas de nom, c’est inutile. Le prénom suffit. Moi, je m’appelle Claire.

Bien que toujours incrédule, ledit Philippe se lève et se dirige vers sa chambre. Il s’efface pour la laisser entrer. Elle est plus modeste que celle de Guillaume. Elle commence de se dévêtir en précisant :

— Avant de quitter votre neveu, j’ai procédé à mes ablutions.
— Je vais faire de même, répond-il, comprenant l’invite.

Il se dévêt, toilette faite, comme elle va pour le sucer, il l’arrête et la mène vers le lit pour la caresser. Il lui prouve ensuite qu’il sait se servir de sa langue pour autre chose que pour discourir. Et ma foi à ce jeu-là, il est plutôt doué. Claire apprécie. Comme elle n’a plus de raison de ne pas le faire, elle laisse ses reins s’animer. Après avoir œuvré un bon moment, il passe sur elle, puis en elle, et ce sans difficultés. Point de genoux serrés, au contraire. Il se montre avec son vit aussi adroit qu’avec sa langue, alternant le rythme, s’interrompant, reprenant, sortant parfois pour astiquer le bouton, mais, ce ballet, tout en douceur. ...