1. Amarok


    Datte: 27/02/2025, Catégories: f, zoo, init, pastiche, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... repoussé ses coups de langue. Par hygiène d’abord et parce que ça me chatouillait. Mais ça, c’était avant. Avant que je ne m’éprenne de lui. Avant que j’aie envie qu’il me bourrique à la hussarde. Ou à la prussienne ? Ouais ! C’est mieux pour un Allemand. Alors, normal qu’il hésite à me léchouiller ce bougre de timide.
    
    J’ai failli mouiller les plâtres quand il m’a embrassée. Oh gast ! Une bonne léchouille sur le bras. Un baiser fougueux sur le bide. Alors, au moment où je vais me pâmer dans des extases bibliques, Amarok me regarde intensément. Il va me bouffer la chatte. Pas Zoé, hein ! La mienne. Oh oui ! Il va me la défromager avec délicatesse, c’est sûr. Il hésite… Et paf ! Son grand corps bouge. Sa tête se baisse. Il geint.
    
    P’tit bijou s’ouvre et coule. Mon sexe imiterait la tourterelle s’il était garni de poils roux… Quoi ? Ben… Un sexe roux coule, non ! Faut tout leur dire.
    
    Ma Zoé miaule.
    
    Au-dessus de l’immeuble, les goélands crient.
    
    Les mouettes rieuses se marrent.
    
    Des pigeons roucoulent sur mon balcon.
    
    Un chien inconnu aboie dans la rue.
    
    Au loin, une vache meugle.
    
    Au Sud, un coq à côté de ses pompes cocoricote.
    
    Au Nord, c’était les corons.
    
    Oh putain ! Toutes ces bestioles qui s’adressent à moi.
    
    Toute cette faune qui participe à ma jouissance !
    
    Ça m’excite grave !
    
    Je vais jouir en furie déchaînée.
    
    Et mon ...
    ... Amarok me lèche ! Oh que c’est bon ! Oh que… Il lèche, il mordille. Il trempe ma peau de sa grande langue chaude.
    
    — Oh oui ! Fick mich Amarok ! Fick mich très fort ! Leck mich am arsch Amarok ! Ya ! Ya ya ya ya…
    
    Je sais dire aussi petroleumlampe. Mais pour le placer dans une partie de cul, c’est pas gagné ! Et avec un cabot comme partenaire…
    
    Mon loup me mordille… Mon Amarok me croque. Pour la rime.
    
    — OK… T’es gentil mon gros. T’es un bon chien…
    
    Tu parles qu’il en profitait, l’Amarok. Pour une fois que je le laissais me lécher.
    
    Non, mais je vous jure. Ce gros con aux si beaux yeux a passé une plombe à me lécher la main.
    
    La main, putain !
    
    Et moi, pauvre truffe, totalement offerte, à poil et écartelée, tremblante et pleine d’entrain…
    
    Et là, Zoé qui me fixe de ses yeux émeraude. Elle doit bien se foutre de ma gueule, cette garce.
    
    — T’es nulle comme voyeuse, connasse…
    
    Une chatte frigide et un chien certainement homo. Ou impuissant. Ou quoi ? Parce que merde, je ne suis pas si vilaine ! J’en ai fait se dresser des queues ! Bon… cinq ! Ce n’est pas du record à mon âge, mais promis, bien dressées qu’elles étaient, ces queues. Et deux chattes que j’ai ouvertes comme des huîtres. Sans vinaigre ou citron. Les pauvresses !
    
    Deux chattes. Deux moules. Décidément, je crois que je vais devoir me cantonner aux filles pour bouffer de la bestiole… 
«12345»