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Une vie nouvelle
Datte: 26/02/2025, Catégories: f, ff, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation caresses, nopéné, init, aventure, sf, initiat, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... ou des fleurs de lavande. Pratiquement toutes les filles du bourg savaient comment teindre leurs robes ou leurs tenues. Pelures d’oignon, fanes de carottes ou feuilles de bouleau donnaient de jolis tons jaunes. Les pelures d’oignons rouges et le raisin apportaient des notes rouges. Les beiges et marrons naissaient des betteraves et de pommes de pin. Le vert était fait à l’aide de fougères, de thym ou d’épinards. Ces teintures étaient des coquetteries féminines très usitées. Le couple était à une dizaine de pas de l’arbre et la tueuse cessa brusquement de respirer quand André releva la robe sur le corps de la fille. Elle voyait distinctement les poils noirs du pubis de la si jolie Adeline et sa large bouche s’ouvrit d’étonnement quand la fille écarta les cuisses. Aussitôt, André s’était penché sur elle et sa bouche embrassait le sexe offert. Lyrie savait que cette pratique sexuelle existait. Elle n’avait pas retenu le drôle de nom compliqué que l’on utilisait pour qualifier cet acte, mais savait que c’était un geste amoureux très courant dans les jeux d’amours. L’espace d’un instant, la grande brune imagina les lèvres de Lilas sur sa fente et retint un soupir. Sous l’arbre, la fille gémissait déjà et après un court moment, elle lâchait un petit cri avant de refermer ses cuisses sur le visage d’André. Il se passa un moment de silence puis Adeline bougea. Lyrie, mal à l’aise, restait immobile sur son perchoir se demandant ce qui se passerait si le couple levait les yeux vers ...
... elle. Adeline avait sorti le membre d’André et le caressait de sa main en embrassant son amant à pleine bouche. Puis, la fille changea de position et la chasseresse crut discerner un léger grognement lâché par le jeune homme quand Adeline le prit dans sa bouche. Cette fois, ce fut plus court encore et quand André, la main dans les cheveux d’Adeline, gémit en balbutiant des mots incompréhensibles, la voyeuse sut qu’il en avait terminé. La jouissance masculine lui était moins connue et elle venait de découvrir que l’homme pouvait éjaculer dans la bouche d’une femme. Le rire frais et léger d’Adeline troua le silence et Lyrie se colla au tronc du chêne. — Faut qu’on rentre ! J’ai des tas d’choses à faire. — On s’voit c’soir ? — Non, mon André… Lilas et la tueuse de loups mangent chez moi c’soir. Ma mère veut leur causer. Enfin, elle veut causer à la Lyrie, mais tout l’monde sait qu’il faut en passer par Lilas pour la rencontrer. Faut que j’nettoie un peu la maison. Il paraît qu’la Lyrie mange comme quatre. J’ai des patates à buter… Ma mère m’a dit qu’la pauvre n’avait jamais mangé d’purée. Et je dois faire des saucisses. Alors tu vois… j’ai d’quoi m’occuper. Faut qu’fasse du pain aussi. — T’es pas obligée d’rester bouffer avec elles. Adeline s’était levée et un instant elle se tint coite. — J’ai envie d’rester avec elles. J’ai envie d’la connaître cette Lyrie. Dis-moi… les gars doivent tous avoir envie d’la baiser, non ? — Ben sûr, oui. C’est certain qu’elle va en ...