1. Une vie nouvelle


    Datte: 26/02/2025, Catégories: f, ff, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation caresses, nopéné, init, aventure, sf, initiat, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... tueuse avait perdu la notion du temps comme à chaque fois qu’elle se perchait sur son arbre. De très nombreux canards et quelques cygnes se partageaient le lac avec des poules d’eau. La grande Parisii connaissait certains animaux sauvages, mais pas tous, et si elle avait cru reconnaître des belettes, elle n’était pas certaine que ces bêtes étaient bien celles auxquelles elle songeait. Toute une faune vivait sa vie autour de Jablines et peuplait les alentours. La forêt dense et le lac étaient leur domaine. Lyrie avait lu ce que les hommes avaient fait de leur habitat. Aujourd’hui, elle vivait non loin d’un petit paradis terrestre et elle adorait y être.
    
    Les voix et les rires tirèrent la tueuse de loups de ses pensées. Deux personnes déjà proches couraient dans sa direction. Il était trop tard pour qu’elle puisse quitter son arbre, ils étaient trop près d’elle pour ne pas la voir si elle descendait de son perchoir. Lyrie n’était pas encore au fait de tous les us et coutumes des autres. Peut-être que ces deux-là la trouveraient ridicule, entièrement nue et perchée sur un arbre. Le rire de la fille était joyeux et le gars qui venait de l’attraper par les hanches la poussa doucement à terre. C’était André, un tout jeune homme et il avait été l’un des premiers à proposer une vie de couple à la Parisii. Celui-là était un jeune gars plutôt précoce. Lyrie ne connaissait pas tout le monde au village et il s’en fallait de beaucoup. Si elle avait croisé beaucoup de gens, elle n’avait ...
    ... pas passé de temps avec eux. Elle savait que le bourg comptait de la jeunesse dans ses rangs. Actuellement, deux bébés étaient farouchement couvés par leurs mères, une dizaine d’enfants batifolaient un peu partout sous la surveillance des habitants et quelques adolescents aidaient les adultes aux tâches quotidiennes de la communauté. Pour le reste, Lilas lui avait dit que le bourg abritait quelques personnes de moins d’une quarantaine d’années. Les autres étaient bien plus vieux que la tueuse.
    
    Lyrie ne se souvenait pas de la fille aux cheveux noirs et au rire cristallin. André s’adressa à elle en l’appelant Adeline, mais ce nom n’évoqua rien pour la tueuse de loups. Cette Adeline était jeune elle aussi. Jeune et très belle. Lilas s’était trompée en disant que Lyrie serait la plus belle femme des sept villages. De grands yeux noisette éclairaient le visage aux traits délicats de la jeune fille. Sous la longue tunique de laine bleue, ses petits seins fermes se balançaient et son corps mince et nerveux se cambrait pour tenter de s’arracher à l’étreinte du jeune gars qui chatouillait sa proie.
    
    La chasseresse n’avait jamais porté autre chose que des pantalons et elle s’était étonnée de découvrir les femmes du village, toutes ou presque enveloppées de sortes de tuniques longues ajustées près du corps ou plus amples. Quelques hommes, eux aussi, portaient ce genre de toges. Celle d’Adeline avait certainement été teinte à l’aide de mûres et d’autres fruits rouges, du chou rouge ...