Miss Cata – Avant - Histoires de Sexe

Miss Cata – Avant

... peut-être suis-je un horrible pervers, un tueur en série !

Elle se met à rire :

— Ça, c’est tout toi ! La plupart des garçons banderaient aussitôt leurs biceps, mais toi, tu choisis une autre voie. C’est ça que j’aime en toi. Au moins, t’es pas dans la frime.
— Merci du compliment, c’est tellement rare avec toi ! D’habitude, j’ai plutôt droit à des « connards » qu’à des louanges.
— Au moins, mes compliments sont sincères !
— Je suis d’accord avec toi.

Elle marque une petite pause avant d’ajouter :

— Et puis, ne suis-je pas ta nana, celle que tu sauves des méchants margoulins ?
— Le rôle de preux chevalier, ça ne me dérange pas. C’est même valorisant !

Tandis que nous marchons vers nos serviettes, elle me sourit d’une façon qui me fait un étrange effet. Soudain, dans un petit cri, elle se dérobe brusquement à ma vue ! L’instant d’après, elle gît, affalée au sol. Abasourdi, je m’exclame :

— Mais comment tu fais ton compte !?
— J’en sais rien, moi ! Aïe !
— Un problème ?
— Ma cheville me fait un peu mal !
— Bouge pas !

Je la soulève dans mes bras avec facilité. Elle noue ses bras autour de mon cou. Le contact de son corps presque nu me fait de l’effet, c’est indéniable. Son visage un peu trop proche du mien, une certaine lueur dans les yeux, elle me demande :

— Waow ! Je suis si légère que ça ?
— D’après les dires d’une certaine gente damoiselle, il paraît que j’ai des muscles, il s’agit de s’en servir de temps à autre.
— Je te le confirme : ...

... tu sais t’en servir !

Je la dépose délicatement sur sa serviette, puis je m’occupe illico de sa cheville que je masse avec application. Justine semble apprécier mes bons soins :

— T’as appris ça où ? Quand même pas dans tes bouquins ?
— Il y a deux ans, après l’été, ma mère m’avait inscrit d’office dans un stage « premiers soins ». Puis j’ai persévéré…
— Tu as bien retenu !
— J’essaye de bien faire les choses.
— Je sais, je sais…

Levant la tête, je demande :

— Ta cheville va mieux ?
— Je ne serais pas contre un petit supplément de massage…
— Profiteuse !

Mais je continue de m’activer sur son pied. Je dois avouer que j’ai droit à une belle vue sur son entrejambe, sans oublier que son maillot mouillé moule fort bien une partie très intime… Les anglophones évoqueront le mot « chameau », l’animal, mais sans faire référence à son caractère…

Décidément, je suis en train de développer mon côté pervers, alors que d’habitude, je ne recherche pas ce genre d’opportunité. Il faut croire que, dès que Justine est dans le coin, les choses ne se déroulent plus de la même façon. Le souci est que je suis à deux doigts d’avoir une réaction dure entre les jambes, ce qui ne serait pas diplomatique.

Pour éviter le problème, je décide d’arrêter mon massage avec sa vue imprenable.

— Voilà… ça devrait le faire…
— Merci, Boris.
— Pas de quoi, je ne voudrais pas que tu finisses avec une cheville dans le plâtre pour le reste des vacances.
— Oui, ça serait con !

Nous ...