Miss Cata – Avant - Histoires de Sexe

Miss Cata – Avant

... fesses sur ses talons. J’ai à nouveau eu le temps de contempler fugacement son entrejambe. Décidément, Justine ne fait pas attention aux détails, d’autant qu’elle n’est plus une gamine, mais je ne me plains pas d’avoir revu ce mignon spectacle. Inconsciente de ce qu’elle m’a révélé, ma voisine de villa avoue :

— Pour parler plus ou moins crûment : pour les relations horizontales, y a du monde. Mais pour se balader gentiment main dans la main, y a plus personne.
— C’est triste !

Elle grince aussitôt :

— C’est ça, fous-toi de moi !
— Non, non, c’est sincère, Justine ! Tu mérites vraiment d’avoir un bon petit copain qui prenne soin de toi.

Ma copine d’enfance me dévisage quelques secondes, puis elle lâche :

— Merci.
— Pas de quoi. Tu le mérites bien, parce que tu le vaux bien !

Elle m’adresse un faible sourire :

— Quelque chose me dit que ça ne va pas être facile de dénicher ce petit copain-là ! Les garçons s’arrêtent aux apparences ! Quelle bande de cons ! Euh… pas tous…
— T’inquiète, je te connais assez pour ne pas me vexer. Il faut avouer que tu as maintenant du répondant sur toi. Faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer !
— Ben justement, toi, t’en penses quoi de tout ça ?

Joignant le geste à la parole, elle désigne son propre corps. Fidèle à mes habitudes, je réponds honnêtement :

— Moi, je te connais depuis que tu as quatre ans. Je sais qui tu es au fond de toi, même si l’emballage a été sérieusement modifié et qu’il attire les ...

... garçons comme du miel avec les abeilles, dixit ta mère.
— Et tu penses quoi du… contenu ?
— T’es parfois soupe-au-lait, tu prends vite la mouche, ton vocabulaire laisse à désirer quand t’es fâchée, mais dans l’ensemble, tu es une brave et bonne copine !
— C’est comme ça que tu me vois ?
— Tu te vois comment, toi ?

Elle regarde dans le vague :

— Je t’accorde que mon vocabulaire est parfois limite…
— Et limité ! Il faudra que tu renouvelles ta liste des insultes.
— Pourquoi ? Moi, j’aime bien employer le mot « connard »…

Tout en souriant, je tords la culotte pour extraire un maximum d’eau :

— J’en sais quelque chose !
— Je prends vraiment vite la mouche ?
— Pas plus tard qu’il y a quelques secondes, en tapant du pied sur le sable.

Elle ne répond pas. Je me relève pour aller poser la pièce de vêtement blanche sur un rocher affleurant resté chaud :

— Avec un peu de chance, ce sera sec dans quelques minutes.
— Tant mieux. Donc, tu penses que je suis… une bonne copine ? Une fille qui vaut le coup qu’on s’intéresse vraiment à elle ?
— Je n’ai pas dit le contraire.

Elle se lamente :

— Alors, pourquoi je ne trouve pas de mec potable ?
— Peut-être que tu ne regardes pas assez bien…
— Je zieute bien ! Ils m’avaient l’air sympa, ces deux connards de tout à l’heure ! Juste ce qu’il faut comme masculinité…
— Masculinité ? On va le dire comme ça…

Je me fige. Une fois de plus, quelque chose vient de faire tilt dans mon cerveau. Toujours accroupie, voyant mon ...