Roxane (6)
Datte: 17/02/2025,
Catégories:
fhhh,
amour,
fsoumise,
hdomine,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
sm,
donjon,
attache,
BDSM / Fétichisme
baillon,
fouetfesse,
conte,
dominatio,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... que tu viens de ma part sinon, il ne te prendra pas. Il coûte cher, très cher, mais tu peux tout lui dire, absolument tout. Rien ne sortira jamais de son cabinet. »
— J’ignorais que Phil voyait un psy.
— Moi aussi, confirma Roxane. Philibert ne m’en a plus jamais parlé depuis. J’ai longuement hésité et puis j’ai pris un rendez-vous et j’y suis allée, sans en parler à Albert dont je craignais la réaction.
— Tu as fait quelque chose dans le dos d’Albert ? s’étonna Méline.
— J’avais peur qu’il m’empêche de m’y rendre, indiqua Roxane. Je suis partie à pied en ville. Nous avons commencé à discuter et il m’a écoutée avec beaucoup de bienveillance et de calme. Quand je lui ai dit que je m’étais évadée d’un hôpital psychiatrique en France, il a simplement noté sur son bloc-notes, sans juger, sans commenter, sans critiquer, sans approuver. Juste rien.
Méline ouvrit de grands yeux. Elle semblait surprise de n’avoir pas eu vent de cela auparavant.
— Il voulait apprendre à me connaître alors j’ai commencé à expliquer ma relation avec Albert, puis avec Nicolas. C’est pendant mon explication que mon téléphone a sonné. C’était Albert. Je me suis excusée auprès du psy qui ne sembla pas prendre ombrage que je décroche en pleine séance. Au contraire. Il était intéressé de voir comment cet échange allait se passer et m’a demandé de mettre sur haut-parleur, ce que j’ai fait. Albert m’a demandé où j’étais. Ronald venait de lui dire que j’étais partie toute seule, à pied, en ville.
— ...
... Ce qui n’est vraiment pas ton genre.
— Non, carrément pas. J’ai avoué où je me trouvais. Il a réclamé l’adresse avant de raccrocher sans un mot supplémentaire. J’ai immédiatement appelé Nicolas, en lui expliquant la situation et il m’a annoncé venir à la rencontre d’Albert. Le psy et moi avons échangé sur la situation. Il cherchait à me cerner davantage. Lorsqu’Albert a commencé à crier dans le couloir, le psy lui a gentiment ouvert sa porte et Nicolas, qui venait d’arriver, s’engouffra également dans le bureau.
— Le psy s’est pris un pain sur la gueule ? proposa Méline.
— Ce type est doué. Il a totalement calmé Albert. Je ne te raconterai pas le contenu des séances, Méline, parce que c’est privé mais Nicolas en avait autant besoin que moi. La situation lui était très difficile à supporter.
— Comment ça ?
— Il portait une responsabilité qu’il n’aurait jamais dû avoir.
— Je ne comprends pas. Il apprécie de dominer.
— Dans un cadre consensuel, oui. Des jeux d’adultes consentants ! Pas quand ça frôle l’abus de faiblesse et que ça devient une simple agression.
— Il n’a jamais abusé de personne, répliqua Méline.
— Il me frappait parce que je ne mangeais pas, rappela Roxane. Ça n’était pas du sexe. Ça ne lui faisait pas plaisir et à moi non plus.
— Je ne l’avais jamais vu ainsi. Nicolas ne m’a jamais dit à quel point il en souffrait. Je veux dire… il venait régulièrement se réconforter dans mes bras après être allée chez Albert mais je n’avais pas imaginé que…
Méline ...