Roxane (6)
Datte: 17/02/2025,
Catégories:
fhhh,
amour,
fsoumise,
hdomine,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
sm,
donjon,
attache,
BDSM / Fétichisme
baillon,
fouetfesse,
conte,
dominatio,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... cette réussite.
— Depuis quand ? demanda Roxane.
— Il y a deux ans environ, vous étiez au château pour une soirée BDSM et Charles est venu vers moi pour s’étonner que je n’y participe pas. Non pas que je sois obligée d’être tout le temps présente mais cela faisait un moment que je n’avais pas joué. Je suppose que c’était sa manière à lui de dire que je lui manquais.
Méline sourit.
— Je lui ai dit que je ne pouvais pas jouer parce que j’étais couverte de marques laissées par Nicolas et qu’Albert ne supportait pas de me voir ainsi. Charles a eu les yeux brillants et il m’a demandé s’il pouvait voir les marques. De fait, il n’en avait jamais vues puisqu’Albert s’arrange toujours pour que les séances avec moi ne se produisent que quand mon corps est réparé.
Méline acquiesça. Elle-même ne les avait vues que lors de sa première fois, souvenir lointain duquel il ne restait surtout que le choc de découvrir cette pratique.
— Nous avons demandé l’autorisation à Albert qui a accepté tant qu’il ne s’agissait que de regarder. Aucun contact ne fut autorisé à Charles. Nous nous sommes isolés et je me suis dénudée. Il m’a regardée intensément, les yeux brûlants de désir. Je sentais comme il lui était difficile de se retenir. Il a détaillé chaque trace, chaque marque et son envie explosait.
— Charles a perdu le contrôle ? lança Méline, presque terrorisée.
— Non, il m’a dit aller demander à Albert l’autorisation de me baiser. Je lui ai répliqué que si moi ça ne me déplairait ...
... pas, la réponse d’Albert serait connue d’avance. Je me suis rhabillée sans attendre que Charles revienne. J’ai trouvé Albert, Philibert et lui en pleine discussion. Je suis allée me blottir dans les bras d’Albert qui refusait obstinément. Charles insistait tandis que Philibert servait de médiateur, tentant d’apaiser les tensions, élément neutre essentiel. Albert n’en démordait pas : mon état ne me permettait pas d’avoir une relation sexuelle loin d’Albert ou de Nicolas. Je faisais des crises de larmes qu’ils étaient les seuls à pouvoir gérer. Charles a fini par s’éloigner, déçu.
— Nicolas ne m’en a jamais parlé, dit Méline, ni de cette conversation, ni du fait que tu faisais régulièrement des crises.
— J’en faisais toutes les semaines environ mais la présence de Nicolas n’était nécessaire qu’une fois par mois, quand j’allais vraiment mal. Sinon, Albert gérait seul.
— Je l’ignorais.
— Quelques jours plus tard, Philibert a profité d’un dîner pour me glisser une carte de visite dans la main. Je l’ai regardée. C’était les coordonnées d’un psy. C’était un sujet houleux entre Nicolas et Albert. Nicolas, harassé par le poids pesant sur ses épaules, voulait que j’aille voir un spécialiste. Albert refusait, rappelant que j’avais été internée contre mon gré et que je n’avais retrouvé ma liberté que grâce à Louis, qui m’avait fait évader.
— Il craignait que le psy t’y renvoie, comprit Méline et Roxane hocha la tête.
— « C’est mon psy », m’a murmuré Philibert à l’oreille. « Dis-lui ...