Le pacte
Datte: 17/02/2025,
Catégories:
f,
h,
fh,
extracon,
voisins,
campagne,
cérébral,
revede,
Masturbation
caresses,
pénétratio,
québec,
extraconj,
Auteur: Rb07, Source: Revebebe
... de semaine fut agréable et aucun soupçon ne se pointa le bout du nez.
* * *
De retour à Montréal, et malgré que Noémie ait terminé sa quatorzaine, Sophie et moi prîmes l’habitude sans trop nous en rendre compte de nous écrire quotidiennement. Du petit courriel bon enfant pour se souhaiter une bonne journée ou s’extasier devant la douceur de la température d’une soirée, notre conversation se fit rapidement plus intime. Ainsi, j’appris que Noémie s’était portée volontaire pour prêter main-forte dans un centre d’hébergement de soins de longue durée, ces centres pour personnes âgées qui étaient très durement touchés par la pandémie. L’armée canadienne avait été appelée en renfort au pire de la crise dans ces établissements, et elle s’apprêtait à se retirer. Les besoins étaient encore criants, quoique la situation était moins catastrophique qu’elle ne l’avait été. Bref, Noémie allait être postée loin de Montréal, avec un horaire et des contraintes qui ne faciliteraient pas les visites. Elle allait être absente une semaine sur deux, probablement. Je compris alors une part des raisons sous-jacentes à l’intérêt que Sophie me portait : elle s’assurait une possible chaleur humaine qui la distrairait de ses jouets en silicone pendant les absences de sa douce. Encore une fois, je me voyais supporter indirectement une cause humanitaire d’une manière qui me convenait parfaitement.
La tension érotique dans notre échange épistolaire monta de deux ou trois crans d’un coup quand, ...
... bien assis à mon bureau tôt un matin, je reçus dans ma boîte secrète un courriel de Sophie intitulé « NSFW, je pense à toi ». Quelques clics de clavier et de souris plus tard, j’apprenais que « NSFW » signifiaitNot Safe for Work ; un message à ouvrir avec précaution au travail. Mes collègues étant moins matinaux que moi, j’avais tout le loisir de vivre ma première expérience « NSFW ». J’ouvris le message. Il ne contenait qu’un fichier en pièce jointe. Une image coquine ? Pas du tout. C’était un fichier audio. À l’ère où les écouteurs faisaient partie intégrante d’une journée de travail efficace, je n’eus qu’à appuyer sur le bouton en forme de pointe pour lancer la lecture.
Au tout début, je n’entendis rien. J’augmentai le volume des écouteurs au maximum, mais toujours rien. Ah si… un léger bruit de fond, probablement un ventilateur, loin de la prise de son. Puis, à peine perceptible, très ponctuellement, le son d’un tissu que l’on froisse. Et… oh ! Un petit bruit, rythmé, assez rapide, périodique, spongieux. Plus distinctement, une respiration profonde, un soupir. Je la connaissais, la tonalité de ce soupir. Ce n’était clairement pas un soupir de lassitude, et il émanait de la bouche Sophie, j’en étais certain. J’eus instantanément en tête l’image de ses lèvres entrouvertes, de leur exacte séparation qui découvrait partiellement ses dents, pour émettre cette tonalité. Ses soupirs s’accompagnaient maintenant de petits gloussements aigus, et le rythme spongieux, humide, je le ...