1. Le pacte


    Datte: 17/02/2025, Catégories: f, h, fh, extracon, voisins, campagne, cérébral, revede, Masturbation caresses, pénétratio, québec, extraconj, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... corps. J’avais immensément envie de faire l’amour, mais je n’étais en présence d’aucune candidate potentielle. Il s’était exécuté un changement en moi, au cours des dernières années, où j’avais cessé d’être complexé face à la masturbation. À une certaine époque de ma vie, j’avais associé la masturbation à une énergie négative qui m’habitait ; je n’y avais recours que lorsque je me sentais sexuellement insatisfait. Et probablement aussi, de par cette éducation catholique qui considérait mauvais de jouer avec son corps. Même si cette éducation ne m’avait pas été transmise par mes parents, il devait y avoir un discours subliminal qui avait percolé jusque dans mon subconscient, et qui m’avait amené à consommer le plaisir solitaire avec une extrême modération, et beaucoup de repentir.
    
    Deux ou trois années plus tôt, j’avais décidé de relever un défi quotidien : jouir de chaque jour et à chaque jour. Tout comme, paraît-il, il est nécessaire de trente séances d’un entraînement physique pour que le corps s’y adapte et en développe le goût, la longue série d’orgasmes quotidiens, rendue possible entre autres par des nouvelles qui se lisent d’une seule main d’un site bien connu, m’avait permis de me libérer du complexe de la masturbation. Ce n’était tout de même pas comme si un gros pouce divin allait descendre du ciel et m’écraser comme une mouche si je cédais trop régulièrement à la tentation des mains baladeuses ! C’est ce constat très stupide que je fis à la fin de cet ...
    ... été.
    
    Fort de cette nouvelle attitude, j’avais depuis laissé libre cours à mon désir de jouir, sans avoir à attendre que ma conjointe me retrouve ou se sente disponible à cet abandon. Et là, en ce moment, j’avais envie de profiter de ce désir qui m’habitait depuis le matin, qui avait germé d’un courriel et d’une pièce jointe, qui n’avait cessé de croître tout au long de la journée à travers des images du corps de Sophie dans des conditions et des positions toujours plus explicites, et qui avait été exacerbé par la session artistique que j’avais dédiée à mon amante. Oui, mon amante, je le réalisais. La femme qui n’était pas la mienne, qui stimulait mon désir si superbement, d’une manière toute nouvelle, mais complémentaire à celui que j’avais pour ma conjointe. Après m’être libéré de mes inhibitions onaniques, c’était maintenant mon désir qui semblait vouloir suivre le même chemin, catalysé par la découverte d’un autre être, d’autres mœurs.
    
    En ne laissant que la petite lampe de lecture allumée, je retirai mon pantalon, mon slip et les laissai choir au sol. Nu devant le miroir fixé au mur, ma silhouette en contre-jour m’apparaissait. Dans cette position, c’était surtout le volume de mes cuisses qui attirait mon attention, et l’étroitesse de ma taille au-dessus de mes hanches sveltes. Hum… j’échappais de justesse à l’archétype du Tyrannosaure dont Sophie m’avait parlé. Heureusement, ma cage thoracique était suffisamment large pour ne pas donner à ma silhouette une allure trop chétive ...
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