Première journée chez Paula - Histoires de Sexe

Première journée chez Paula

... ne rien avoir dans la main. Une fine dentelle en agrémentait les bords. Il y avait, sur le fond, une petite traînée blanchâtre qui témoignait d’un suintement vaginal témoignant d’un moment d’excitation. Je le collai contre mon nez, mélange enivrant des odeurs intimes de sexe et de pipi adoucies par le parfum. Discrètement, je passai ma langue pour profiter du goût de son intimité. Son regard s’était un peu voilé.

— Il a bon goût ?
— Non, c’est toi qui as bon goût.
— Tu sors souvent sans culotte ?
— Ça m’arrive, oui. C’est agréable, confortable.
— Moi, j’ai du mal à me passer de ce bout de lingerie.
— Je me souviens lorsque je t’avais aperçue dans le train, tu avais une culotte noire aussi, et des bas noirs.
— Je me souviens de ton regard et, si ma mémoire est bonne, j’avais mis un peu de temps à quitter le siège pour que tu puisses profiter plus longtemps de ce qui semblait te plaire. J’avais aussi des bas noirs.
— Je n’ai pas pu voir la couleur du porte-jarretelles
— Noir aussi, je n’ai que du noir ou du mauve. Tu es bas ou collants ?
— Bas à quatre-vingt-dix pour cent.
— Moi, que ça. C’est un peu vintage, mais je trouve que c’est très agréable à porter et beaucoup plus pratique qu’on veut bien le dire. C’est même mon médecin qui m’a conseillé le porte-jarretelles plutôt que les bas autofixants qui ne sont pas bons pour la circulation.
— Elle met son conseil en pratique ?
— Oui, ce qui est rare chez un médecin souvent du genre : faites ce que je dis et pas ...

... ce que je fais…

Avant d’entrer dans le sauna, Paula retira les anneaux de ses tétons. Je voyais nettement la trouée dans le mamelon et cela me troublait plus que je ne saurais le dire.

— Quand il fait très chaud, le métal chauffe vite et ça peut brûler.

Nous ne restâmes que peu de temps dans le sauna qui était plus tiède que chaud. Nos échanges s’interrompirent, Chiara venait de rentrer dans l’eau. Elle fit quelques brasses. L’éclairage donnait à l’eau une transparence particulière, Chiara ne nageait pas, elle paraissait voler. À chaque mouvement, ses seins semblaient avoir une vie distincte de son corps. J’aimais beaucoup, lorsque je nageais nue, sentir ma poitrine libre qui s’agitait au gré de mes mouvements ou de l’eau. Je me sentais, alors, vraiment femme. Nous sommes ressorties et enveloppées dans des serviettes, avec la différence de température il faisait presque frais.

Chiara nageait toujours, nous nous étions rapprochées de la vitre. Lorsque ses jambes faisaient la grenouille, nous avions une vue imprenable sur son sexe avec la fente rose qui se dévoilait complètement. L’eau s’agita brusquement, ce qui provoqua d’innombrables reflets dorés et brouilla l’image de Chiara. Denis entrait en scène. Il paraissait plus imposant que sur terre. Je remarquais aussi, ce qui ne m’avait pas sauté aux yeux, qu’il était intégralement épilé. J’aimais beaucoup les hommes sans poils. Lorsque j’en avais parlé à Anna, elle s’en était amusée en me répondant que c’était normal ...