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Erotisme et cinéma (16) : « Journal intime d'une nymphomane », de Christian Molina (2008)
Datte: 14/02/2025, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds
... multiplier ses partenaires en y trouvant son plaisir et une situation où on y est contraint au point que l’on puisse parler d’addiction. La rencontre d’un mari candauliste, qui a encouragé mon hypersexualité tout en cherchant à l’encadrer, m’a sans doute évité les dérives les plus sordides dont est victime Valérie et en particulier le monde de l’amour tarifé, y compris quand il s’agit de prostitution de luxe. Partant de mon expérience, j’ai consacré plusieurs textes sur l’hypersexualité, auxquels je renvoie, en particulier « Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (41) : l'hypersexualité selon Olga. 1ère PARTIE : CE QU'EST L'HYPERSEXUALITE ET CE QU'ELLE N'EST PAS. », texte publié sur HDS le 29 mars 2018. J’y développe la différence entre l’hypersexualité et la nymphomanie, même si, j’en conviens et j’en témoigne, la frontière peut être poreuse. Ce film est pour moi une nouvelle occasion de mesurer le chemin parcouru, les dérapages que j’ai vécus et la chance que j’ai eue d’être accompagnée et aimée. C’est cette combinaison qui m’a finalement préservée et que, d’une certaine façon, cherche Valérie dans ce film. Je redis ici mon amour pour ma compagne Agun comme pour mon mari Philippe, qui a su combiner son candaulisme et mon hypersexualité et, même s’il y a eu des moments très difficiles où nous nous sommes mis en danger, préserver notre couple et notre bonheur, loin des drames que vit Valérie.