1. Erotisme et cinéma (16) : « Journal intime d'une nymphomane », de Christian Molina (2008)


    Datte: 14/02/2025, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... avec les hommes, mais aussi dans son travail et avec ses amis.
    
    Après avoir été congédié de son emploi, elle rencontre Jacques, un homme dont elle tombe éperdument amoureuse. Elle vit une liaison passionnée, pleine de hauts et des bas jusqu'à ce que la relation se brise. Val, désespérée, est sur le point de mettre fin à sa vie. Elle se sent infiniment seule, a beaucoup de dettes à payer et a perdu l'estime de soi. Elle choisit alors la prostitution de luxe.
    
    Après diverses expériences, le sexe devient sa forme de vie, ce qui la conduira à trouver l’amour et à se prostituer, vivant dans les deux cas des expériences extrêmes.
    
    Dans un premier temps, elle semble satisfaite, assumant tous ses fantasmes sexuels tout en gagnant beaucoup d'argent. Mais elle découvre bientôt côté le plus sordide de la prostitution.
    
    COMMENTAIRES
    
    J'ai été émue, en voyant cette femme déambuler dans la vie, cherchant à aller au-delà de tout ce qui l'entoure, rêvant et jouissant du mieux qu'elle le peut. Les scènes d'amour sont intenses et romantiques.
    
    Ce film est l'histoire d'une jeune femme accroc au sexe et qui cherche des moyens d'assouvir ses désirs. On montre la nymphomanie comme une maladie que le personnage principal, une fille paumée, n'assouvira jamais. Au total, le film est moins sulfureux qu’il parait à partir d’un titre racoleur. Il y a évidemment beaucoup de scènes de sexe mais le sujet principal est le sentiment d'amour. La deuxième partie du film est la plus intéressante. ...
    ... L'évolution de ses sentiments y est bien rendue, surtout les moments de dépression. Il y a dans ce film un vent de liberté.
    
    Le film présente le sexe de plusieurs manières : tantôt comme une liberté incompressible de la femme, tantôt comme un choix personnel, tantôt comme une drogue, autodestructrice.
    
    J’ai trouvé que les vingt dernières minutes sont pleins d'une émotion d'une rare intensité. Le personnage principal est magnifiquement interprété par une actrice d'une grande justesse, Bélén Fabra.
    
    Il est aussi à noter que ce film ne doit pas être confondu avec un autre film, au titre très proche, « Le Journal intime d'une nymphomane », film érotique français réalisé par Jesús Franco et sorti en 1973. Ortiz est entraîné par une prostituée, Linda Vargas, qui, après une nuit de sexe, se suicide pendant le sommeil de son client. Accusé du meurtre, Ortiz est arrêté et emprisonné. L'enquête faite par Rosa Ortiz, son épouse, retrace la vie de Linda Vargas et l'histoire de sa déchéance. Au fil de cette enquête, les raisons de son suicide sont mises en évidence et maintiennent la thèse du désir d'accuser le suspect aux yeux de la justice.
    
    CE FILM ET MOI
    
    Ce film est en définitive une leçon de vie. J’ai évidemment retrouvé dans le parcours de Valérie certaines similitudes avec ce que j’ai vécu, y compris dans les dérives auxquelles pousse l’hypersexualité.
    
    Ce film pose à nouveau la question de la limite ténue entre hypersexualité féminine et nymphomanie, entre le désir de ...