Amour1960
Datte: 07/02/2025,
Catégories:
fh,
jeunes,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Humour
Auteur: Samuel, Source: Revebebe
... J’aime la queue ». Mais cinquante ans ont passé et je ne suis plus si sûr qu’elle ait prononcé ces paroles mémorables. Peut-être parlait-elle tout simplement de faire la queue au cinéma, ou plutôt devant le cinéma. Et puis, Sylvie était avec un pote à moi, alors pas d’embrouilles. Je voulais toutefois marquer le coup le samedi qui venait. Je lui accordai un quart d’heure pour parler de sa famille, quinze minutes oncles et cousins compris. Ensuite, je pris le trottoir de face et elle de profil. Je lui expliquai que je comprenais très bien ses réticences, après tout nous étions encore dans ce qu’on appelait alors la prime jeunesse, mais qu’il fallait tout de même qu’on avance dans notre relation. C’était une question de confiance. Moi, j’avais confiance en elle et en sa famille pour déterminer la date de notre première union charnelle. Et elle devait avoir la même confiance en moi et dans mon imagination pour exciter nos sens.
— Désormais, à chacune de nos promenades, tu porteras un vêtement en moins sous ton imperméable.
— Mais au bout d’un moment, je serais quasiment…
— Nue sous ton imper.
— Mais s’il fait froid ?
— Nous allons vers l’été.
Elle baissa la tête, elle ravala un sanglot, puis elle prit ma main.
— Si c’est comme ça que tu m’aimes…
— Comme ça ou autrement, l’important c’est d’aimer, non ?
— On fera comme tu diras… susurra-t-elle dans un soupir qui aurait arraché une larme à un spectateur de Bambi.
Je me demandais bien sûr si cet effeuillage à un ...
... rythme hebdomadaire serait réel ou fictif. Il m’était impossible de vérifier, du moins au début. Mais elle me disait chaque semaine ce qu’elle avait enlevé de sa garde-robe, et il me semblait qu’elle ne trichait pas. Évidemment, cela dura plusieurs mois, car elle pouvait toujours trouver un élément de costume à peine utile mais qu’elle prenait plaisir à porter, comme un foulard, un bandeau dans les cheveux… Pour gagner du temps, elle ôta ses bijoux : une chaîne avec une croix offerte par une grand-tante et la semaine suivante un bracelet que j’avais toujours cru en plastique, mais qui était en argent. Un jour tout de même, visiblement, le soutien-gorge avait sauté. Elle avait bien fermé son imper, mais je distinguai entre deux boutons la peau, sa peau enfin !
Ce qui est curieux aussi, c’est que si dans les premiers temps elle venait avec ses yeux de chien battu qu’on emmène à la fourrière, plus le temps passait et plus elle semblait me retrouver avec un sourire quasiment complice. Bref, plus elle était nue sous son imper, et plus elle semblait joyeuse, à l’inverse de moi qui étais de plus en plus ému.
C’est au mois de juin qu’elle m’annonça qu’elle ne portait plus rien d’autre que son imper et ses chaussures.
— Alors on fait quoi maintenant ? me demanda-t-elle dans un fou rire.
— La semaine prochaine, tu ouvriras ton imper.
— Comme ça ! Dans la rue !
— Je trouverai un lieu adéquat.
Toute la semaine, je sillonnai la ville pour repérer l’endroit idéal, sachant ...