1. Equinoxe sextraordinaire


    Datte: 07/02/2025, Catégories: f, fh, fhh, jeunes, extracon, inconnu, bain, forêt, froid, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, aventure, fantastiqu, Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe

    ... l’hiver immolaient une victime afin de se garantir le retour du printemps, alors que d’autres y préféraient célébrer la fécondité lors de fêtes sexuelles orgiaques. De nos jours, peu se soucient du ciel et du mouvement des astres, le temps se calcule au rythme de la vibration d’un quartz. Et encore, si nous faisons confiance aux propriétés piézoélectriques du minéral que nos montres recèlent à nos poignets, pour le reste, l’horlogerie atomique utilisant l’immuabilité de la fréquence du rayonnement électromagnétique émis par un électron fait battre nos sociétés humaines d’un cœur mécanique complètement affranchi des réalités cosmiques.
    
    Séverine descend du causse et parvient à un sentier menant aux gorges du Tarn. Elle ne le sait pas, mais il y a plus de 45 000 ans, des hommes empruntaient déjà ce chemin. Les touffes de noisetiers, les troncs argentés des bouleaux, les fougères roussies au milieu des roches, tout lui paraît comme un jardin dont le paysagiste aurait pris soin de varier espèces, formes et couleurs. Nul besoin des roses ou de parterres de fleurs, les molécules odorantes du bouquet aromatique de la rauque haleine de la forêt les contient tous.
    
    N’ayant aucun entraînement, ses jambes commencent à être fatiguées par ces premières heures de marche hors sentier. Elle décide donc de se reposer à l’ombre des arbres afin de prendre une collation. Ses galettes VeggiSun, d’habitude bien fades, ne lui ont jamais paru aussi bonnes et chaque bouchée savourée semble lui ...
    ... restituer comme par magie toute l’énergie dépensée. Bien qu’au beau milieu de cet espace de désert civilisationnel elle soit sûre de ne rencontrer personne, sa pudeur la fait s’éloigner de son sac pour aller satisfaire ses besoins naturels. À quelques mètres de là, elle arrive dans une clairière semblant propice à l’activité que son corps impérieusement lui réclame.
    
    L’herbe tendre tachetée de parcelles de lumière recueille la rosée claire qui tombe de ses cuisses. La caresse tiède du vent passant entre ses jambes un instant la trouble. Un sentiment profond d’amour lui venant de l’intérieur lui donne l’envie folle de se dévêtir et de sentir le contact de la mousse et des feuilles mortes sur son corps dénudé. Retirant un à un ses vêtements, elle tremble d’excitation. Sa poitrine blanche exposée à l’air libre se raffermit, son épiderme se graine légèrement, elle avance la cheville souple, sentant sous la plante tendre et rose de ses pieds le moindre relief caillouteux qui, caché dans la mousse, pourrait lui faire ployer le genou. Le soleil de midi est doux et les effluves humides d’humus qui remontent régalent amoureusement ses narines. Le tronc de l’arbre feuillu épais et écailleux contre lequel elle s’adosse la surprend délicieusement de son contact rêche. Elle commence alors à se toucher, se réchauffant d’indécises caresses que son corps rafraîchi par la brise de ce frais premier jour d’automne réclame. Entrepris par des mains aux doigts entrouverts malaxant leurs tétines, ...
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