1. « Josy »: La petite salope prête à tout, même faire la pute. Épisode 12


    Datte: 06/02/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... prime une sodomie, dans une chambre d’hôtel, j’avais en ma possession, la somme nécessaire pour mon fond-de-commerce.
    
    L’argent était devenu si facile à gagner, que je me demandais si je ne devais pas continuer. Pourtant en y repensant aujourd’hui, j’ai un peu honte de moi. Cependant à l’époque, si au début cela me gênait un peu, à chaque fois, que je faisais les comptes, je ne le regrettais pas. Mis à part Françoise, qui avait également expérimenté quelques fois, le métier d’Escort girl, pour l’excitation que cela procurait, personne dans la région n’aurait pu se douter un instant que je me prostituais. Je prenais énormément de précautions pour ne pas me faire remarquer, d’autant plus que les proxénètes n’auraient pas vu cela d’un bon œil. Au « Plazza », la clientèle d’habitués, ne se doutait de rien, pour ces personnalités, je m’amusais à allumer tous les hommes qui m’approchaient.
    
    Étant en permanence au bras de Françoise la libertine, il se disait même depuis trois ans que j’étais sans doute amoureuse de mon amie. J’avais plutôt une réputation de petite bourgeoise inaccessible, fille adoptive d’un docteur de campagne. En fait du grand n’importe quoi, même Maurice le patron du cabaret n’aurait pu s’imaginer que je baisais pour de l’argent. Il était bien trop occupé à vendre du champagne et remplir son tiroir-caisse. Il nous appréciait beaucoup, il était toujours prêt à nous offrir notre première consommation. Maurice savait pertinemment que, comme ses hôtesses, nous ...
    ... faisions consommer le client. À la différence près, il ne nous reversait aucun pourcentage.
    
    Ayant toute la somme pour acheter le fond-de-commerce, je m’étais précipitée chez le notaire. Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Daniel m’annonça avec le sourire qu’il avait su convaincre les propriétaires. N’ayant pas d’enfant et d’un âge bien avancé, ceux-ci ayant économisé pendant plus de trente ans de vie de commerçant, me vendaient les murs en viager. J’avais donc la possibilité par la suite d’agrandir mon établissement afin de faire de ce lieu, un paradis de la danse comme je l’envisageais depuis le début.
    
    Ce fut ainsi que fin mars 1974 à seulement 24 ans, je signais enfin l’acte de vente. Néanmoins, ce n’était pas encore gagné, juste après avoir acheté le routier, lorsque j’étais allée rencontrer le grossiste avec lequel je devais négocier les aménagements intérieurs, grâce au contrat de brasserie. Je fus très contrariée d’apprendre que non seulement, il ne pouvait engager aucun frais mais que je devais payer un arriéré des anciens propriétaires n’ayant pas respecté leurs engagements.
    
    Ce gros bonhomme répugnant, sale, imberbe avec la peau grasse et lisse me dégoutait, pourtant il m’avait fait comprendre qu’il y avait une possibilité de s’arranger en essuyant la dette. Il me faisait littéralement du chantage. Je devais quitter mon emploi et n’ayant plus d’argent de côté, il fallait que j’ouvre au plus vite, afin que je puisse vivre du fruit de mon travail. ...
«1234...»