1. Et si on changeait tout ?


    Datte: 04/02/2025, Catégories: f, fh, candaul, caférestau, voyage, voiture, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, intermast, Oral Auteur: Ericcontact, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    J’ai découvert les infidélités de ma femme Sophie et, après une période candauliste, il devient de plus en plus difficile de trouver un sens à notre couple…
    
    Le réveil est difficile. Les draps sont froids et la sensation qui prédomine en moi est d’avoir été abandonné par la femme que j’aime. Je n’ai aucune nouvelle de Sophie jusqu’à midi où un SMS arrive :« Je serai à la maison en fin d’après-midi. Je t’aime. »
    
    Ça fait très longtemps que je n’ai pas entendu ces mots dans sa bouche, et une colère commence à monter en moi. Ce qui était un accord entre nous a viré à quelque chose où je n’ai même plus ma place. Je ronge mon frein toute la journée et, à 17 h, j’entends la porte d’entrée s’ouvrir.
    
    — Il va falloir qu’on parle, lui dis-je.
    — Chéri, je suis épuisée, alors plus tard, OK ?
    
    Je n’ai aucune envie d’attendre :
    
    — Tu peux au moins me dire à quoi je sers désormais ?
    
    Elle me regarde, interloquée… C’est la première fois que je hausse le ton depuis longtemps.
    
    — Mais, Chéri, je pensais qu’on était d’ac…
    
    Je ne lui laisse pas le temps de finir et ma colère éclate :
    
    — TU M’AS ABANDONNÉ ! Notre accord était basé sur ta liberté d’aller voir ailleurs et sur un partage entre nous ! Depuis des semaines tu sors sans moi, tu ne me dis rien, et maintenant tu passes la nuit chez l’autre ? Tu te fous de moi ou quoi ?
    — Mais, je voulais…
    — Ne dis plus rien s’il te plaît. Si tu ne changes pas, je ne vois pas ce qu’il va rester ...
    ... entre nous.
    
    Le silence tombe. Je monte dans la chambre d’amis et je claque la porte. Saoulé, vidé, je me jette sous la couette et m’endors.
    
    C’est l’odeur du café qui me réveille le lendemain matin. Étrange, c’est moi qui fais le café normalement. La colère est retombée, il ne reste en moi qu’un flou bizarre dans ma tête. Je me lève et prends une douche dans la salle de bain attenante. Quand j’en sors, des vêtements propres sont sur le lit. Re étrange… Je m’habille et descends.
    
    Je trouve Sophie en sortant sur la terrasse de la cuisine, assise sur une chaise, ses longues jambes sur la table du jardin. Elle est sublime, comme tous les jours. Elle tient sa tasse à café en regardant le jardin, les yeux pensifs, l’air ailleurs.
    
    — Hello, dis-je, l’air un peu con.
    
    Elle se tourne vers moi, sourit et me verse une tasse. J’ai l’impression de la voir pour la première fois. Une fragilité émane d’elle, une douceur, inconnues de moi jusqu’alors… ou bien que je n’avais pas vues avant.
    
    — Tu as bien dormi ?
    
    Je hoche la tête. Elle sourit encore. Toujours sublime.
    
    — Il faut qu’on parle, je pense, dit-elle.
    
    J’acquiesce. Le silence est bien plus paisible que la veille, et mes mots sortent bizarrement assez facilement :
    
    — Merci pour le café. Si tu es d’accord, prépare un petit sac pour deux jours. Nous partons.
    
    Elle est surprise, mais ne le montre pas, je pense… un grand sourire irradie son visage et elle me répond :
    
    — Avec plaisir !
    
    Elle se lève et rentre.
    
    À ...
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