1. L'Ultimatum 4 (fin)


    Datte: 26/01/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Bichou, Source: Hds

    ... également reçu ces photos et il fait la risée de ses collègues, son cas sera évoqué au comité de direction de sa boîte.
    
    - Il ne faut plus que nous nous voyions me dit-il.
    
    - Oh …- Comprends-moi, je ne veux prendre aucun risque supplémentaire. Je veux essayer de récupérer ma femme, la calmer et faire amende honorable.
    
    - Il fallait y penser avant mon cher. Mais ne t’inquiète pas, je ne te ferai prendre aucun risque. Oublie-moi et classons tout cela au rang des souvenirs.
    
    - Merci, je n’en n’attendais pas moins de toi.
    
    - Tu devais te douter qu’un jour ou l’autre tes frasques seraient connues. Assume maintenant ; aie un peu de courage cela te changera !
    
    Nous sommes vendredi, et je n’ai plus la moindre nouvelle de Diego. Je suis allée chez lui et soit il ne veut pas m’ouvrir, soit il est parti. Des voisins m’ont affirmé que la police était venue et l’avait emmené.
    
    C’est le désert autour de moi.
    
    Je vois arriver samedi avec une certaine anxiété. Vais-je aussi perdre mon mari ?
    
    Au milieu de cette tourmente, j’ai consulté le dossier que m’a remis Julien.
    
    Devant mes yeux horrifiés défilent des photos de Diego et de moi, nus, faisant l’amour dans toute une série de positions. Je relève d’autres photos où Diego apparaît en compagnie de toute une série de mecs. J’en reconnais plusieurs, ceux avec qui j’ai dû baiser pour son plaisir.
    
    Des rapports sont joints où il est question de femmes proposées contre monnaie sonnante et trébuchante, de choix des filles, ...
    ... d’organiser du sexe en groupe, de sodomie, de caractéristiques plastiques de l’une ou de l’autre. J’ai l’impression de lire un compte rendu de marchandage entre maquignons.
    
    Il y a aussi des photos de mecs que je ne connais pas laissant supposer que de nombreuses autres transactions ont dû avoir lieu.
    
    Je pense alors à Amélie, à la petite comptable, à Océane et toutes les autres dont j’ai vu les minois sur les mails et je comprends que toutes ces femmes ne représentent que des morceaux de viande jetés en pâture à des mâles en rut.
    
    La tête me tourne, les jambes commencent à ne plus me porter et j’ai l’estomac qui se retourne. J’ai envie de vomir.
    
    Diego, le mâle beau parleur, est un proxénète et se faisait du fric sur notre dos à toutes. Quel salaud ! Que je suis conne ! Je comprends l’arrestation.
    
    Je me rends compte à quel point j’ai été le jouet de cet homme mais je ne dois m’en prendre qu’à moi-même. J’ai été aveuglée depuis le début, il m’a fait croire à des chimères et a entretenu mes désirs libidineux. C’est facile si l’on pense que le jardin du voisin est toujours plus vert !
    
    Je m’en veux terriblement.
    
    Je prends enfin conscience de ma terrible erreur, que j’ai fait souffrir mon mari, que j’ai bouleversé notre vie. Tout cela pour du sexe ! Quelle folie ! Quelle inconscience !
    
    En même temps, j’ai pris une autre dimension : j’aime la liberté et le sexe avec un ou des amants. Quelles joies j’ai pu recevoir, quelles jouissances j’ai pu éprouver ! Vais-je ...
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