1. L'Ultimatum 4 (fin)


    Datte: 26/01/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Bichou, Source: Hds

    JULIENVoilà maintenant deux semaines que nous avons eu ce dialogue de sourds au sortir de l’hôpital. Je crois avoir été suffisamment clair pour faire comprendre que je n’accepterai pas le partage. Humiliation suprême : mon propre fils la couvre dans ses débordements !
    
    Et elle voudrait que j’accepte et que j’attende. Attendre quoi ? Qu’elle se lasse ? Depuis deux semaines maintenant, elle ne se gêne même plus : elle découche sans vergogne et son air épanoui ne fait qu’attiser ma peine et ma colère.
    
    Elle a cru que ma tentative de suicide était du cirque pour la récupérer. Elle ne me connait décidément pas, même après 20 ans de mariage ! J’étais vraiment désespéré et mon fils qui couvre ses agissements ! A constater ce qui se passe ces deux dernières semaines, elle n’en n’a rien à faire de moi et de mon amour. Je n’ai plus assez de larmes pour pleurer.
    
    Ma détresse s’est au fur et à mesure des jours transformée en une rage froide et mon esprit réclame vengeance.
    
    Dans un éclair de lucidité, j’avais commandité les services d’un détective privé. Il m’a remis les premiers rapports et je suis écœuré de constater que ma femme est devenue une vraie nymphomane. Il n’y a pas qu’un amant mais plusieurs amants ! Et la fréquence ! Et même à plusieurs !
    
    Je crains qu’il n’y ait pas beaucoup d’issue à cette situation. Je l’aime encore profondément et je veux néanmoins essayer, mais à ma grande détresse, je ne me fais pas beaucoup d’illusions. Et quand bien même elle ferait ...
    ... amende honorable, ce dont je doute fort, je ne suis pas certain qu’elle résistera à ses pulsions.
    
    Je suis en colère et ma vengeance sera à la hauteur de l’ignominie et de l’humiliation.
    
    Au terme des deux semaines, bien qu’habitant toujours ensemble, c’est par texto que je lui fais savoir que « je souhaiterais te voir ce samedi. Je veux te faire part de diverses décisions. Il faut donc que l’on se parle ».
    
    « OK, je serai prête » répond-t-elle.
    
    Samedi matin, j’arrive après avoir passé la nuit à l’extérieur.
    
    Assise sur le canapé, très droite, je la sens sur la défensive. Elle n’ose rien me demander. Pas de reproches, pas de questions. Je lis dans son regard à la fois la peur de ce qui va se passer et le défi de vouloir décider en toute liberté.
    
    - Tu seras d’accord avec moi pour constater que nous ne partageons plus grand-chose, comme tu l’as demandé.
    
    - Ce n’est pas ce que j’ai demandé ; j’ai seulement souhaité un peu de liberté. Je t’aime toujours, crois-moi.
    
    - Souhaité n’est sans doute pas le bon terme. Imposer serait plus adéquat. Tu as une vision particulière et égoïste de la liberté. Quant à ton amour, il est à géométrie variable selon celui qui se trouve dans ton lit.
    
    - Non, je n’aime que toi. Les autres, ce n’est que de la baise.
    
    - Tu m’aimes ? Dans les bras d’autres hommes ? Intéressante manière de prouver son amour… - ………« Je te rappelle que nous nous sommes mariés, il y a maintenant 20 années parce que nous étions amoureux et dévorés par une ...
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