La Détention
Datte: 26/01/2025,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: byParnoys, Source: Literotica
... fille. Contre sa peau nue, elle sentait le frottement de ses vêtements et le poids de son corps. Il se rapprocha du visage d'Arielle et d'un seul coup il planta ses lèvres sur ses lèvres. Arielle ne se déroba pas, ne chercha pas à dégager sa bouche des lèvres qui étaient collées aux siennes. Elle s'abandonna à ce baiser foudroyant, ouvrit sa bouche afin que sa langue rencontrât la sienne. A ce moment, une tempête se déchaîna dans tout son être. Son corps se tendit, son ventre se tordit. Elle ne put retenir les cris de jouissance que l'orgasme déclenchait en elle.
C'était la première fois qu'elle embrassait un garçon, c'était la première fois qu'il embrassait une fille. Ils avaient l'un et l'autre oublié la présence des spectateurs : ils ne les voyaient plus, ils ne les entendaient plus. Leurs deux corps serrés l'un contre l'autre continuaient à s'étreindre et leurs bouches se cherchaient dans un long et frénétique baiser.
La Suveillante Générale et son adjointe parurent scandalisées de ce qui se déroulait devant elles. Elles étaient profondément fâchées qu'au lieu de l'humiliation qu'elle voulait infliger à Arielle, elles dussent assister aux ébats de ce couple et entendre les cris de plaisir de la jeune fille punie.
Elles donnèrent l'ordre au père Guillaume de faire descendre immédiatement son neveu de la table. Couché sur le corps nu d'Arielle, Hippolyte ne voulait pas s'en détacher et continuait à l'embrasser fougueusement. Il fallut que son oncle le rouât de ...
... coups pour qu'il finisse par glisser jusqu'au sol. Entraîné rudement par le père Guillaume, il quitta de mauvais gré la salle en ne cessant de se retourner vers celle qui lui avait procuré la première grande joie de sa vie. Il craignait de ne plus jamais la revoir.
Pendant qu'elles détachaient Arielle, la Surveillante et Mlle Germaine traitèrent la jeune fille de dévergondée et de vicieuse. Elle, de son côté, était satisfaite que ces deux femmes qui désiraient tant l'humilier l'aient vu jouir sous leurs yeux.
Arielle fut reconduite dans sa chambre où elle put reprendre ses vêtements. En fin d'après-midi, elle revint au pensionnat comme si elle était allée, une fois de plus, passer le week-end chez ses correspondants.
Bien entendu, comme aucune des pensionnaires n'avait su qu'Arielle avait été condamnée à la "détention", personne n'entendit parler de ce qui s'était passé. Mais, la jeune fille garda secrètement pour elle les moindres détails de son aventure, depuis son arrivée jusqu'à l'improbable moment où les lèvres d'Hippolyte avaient rencontré les siennes. Pendant ces quelques instants de fusion entre leurs deux corps, elle avait oublié la laideur de ce garçon et maintenant, elle se demandait comment elle se comporterait quand elle le croiserait de nouveau, se doutant bien qu'il chercherait à la revoir.
Pendant les jours et les semaines qui suivirent, elle ne cessa d'être hantée par le souvenir de ce qu'elle avait vécu dans la petite maison de la Détention. ...