0314 Des surprises, et quelques imprévus (partie 2)
Datte: 21/01/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... invité.
— Ah bon ? Et qui donc ?
— Ulysse ne va pas tarder à arriver.
— Ah, cool !
— Quand je lui ai dit que tu étais là, il m’a dit qu’il avait envie de passer pour te dire bonjour. Alors je l’ai invité pour une pizza.
— Ah, je comprends mieux. Il est toujours aussi sympa ce gars !
— Il est adorable !
Jérém commande quand même deux pizzas, au cas où mes lasagnes ne suffisent pas pour trois.
En effet, Ulysse ne tarde pas à débarquer. Oui, le beau blond est toujours aussi sympa, toujours aussi adorable. Et toujours aussi dangereusement sexy. Son regard clair comme le cristal, ses cheveux blonds et sa barbe bien fournie, son gabarit « à la Thibault », un peu moins grand que Jérém, mais sacrément costaud, avec des épaules et des biceps de fou, font de lui un gars à la présence éminemment virile.
Pour couronner le tout, le beau blond porte un parfum à la fraîcheur détonante, une senteur masculine qui fait vibrer mes narines et vriller mes neurones. Une fragrance que je reconnais instantanément. Parce que c’est celle que j’ai offerte à Jérém pour son anniversaire, celle qui a décuplé mon excitation pendant que nous faisions l’amour hier soir, celle qui est carrément devenue pour moi le parfum de l’amour avec mon bobrun !
D’ailleurs, je remarque à cet instant que Jérém ne le porte plus. Je ne l’ai pas senti sur lui à son retour à l’appart, car sa peau sentait son parfum habituel. C’était donc Ulysse le coéquipier sur lequel Jérém avait déjà senti et ...
... apprécié ce parfum ! Pourquoi ne m’a-t-il pas dit qu’il s’agissait de lui ?
Soudain, une idée me traverse l’esprit. Même si je n’ai pas le souvenir précis d’avoir senti ce parfum sur Ulysse les quelques rares fois où je l’ai croisé, il est possible que mon subconscient s’en soit souvenu, lui, au moment où je l’ai choisi pour Jérém. D’ailleurs, j’ai le souvenir de m’être dit, lorsque j’ai senti ce parfum en magasin : « Tiens, celui-ci je l’ai deja senti quelque part, et il sent terriblement bon », sans pour autant arriver à lier le souvenir olfactif avec son contexte.
Mon plat de lasagnes n’est pas trop mal réussi, et les deux rugbymen ont l’air de se régaler. L’un et l’autre me félicitent et en redemandent. C’est un franc succès.
A table, puis au salon, la conversation se poursuit dans la bonne humeur. Il y a un truc qui me frappe dans leurs échanges. L’un comme l’autre ne s’appellent pas par leur prénom, mais par un générique et (à mes oreilles) très évocateur appellatif de « mec ». « Tu veux une autre bière, mec ? ». « T’as entendu ce qu’à dit l’entraîneur aujourd’hui, mec ? », « T’es con, mec ! ».
Mec, mec, mec, mec, mec. C’est vrai que là j’ai en face de moi deux mecs. Deux nuances, deux archétypes du masculin. Un bobrun, un boblond. Un jeune loup à la virilité encore acerbe, impulsive, l’autre à la virilité plus mûre, plus posée. Chacune des deux, un chef d’œuvre dans leur genre.
Entre les deux coéquipiers, la complicité saute aux yeux. Entre le bobrun et le ...