0314 Des surprises, et quelques imprévus (partie 2)
Datte: 21/01/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... près de moi après l’amour. Il demeure allongé sur le dos, la queue au repos, les couilles doucement abandonnées entre ses cuisses négligemment écartées. La jambe gauche pliée, la plante du pied posée contre le genou opposé, le bras droit le long de son torse, l’autre plié, la main entre l’oreiller et sa nuque. Les poils de l’aisselle bien en vue, dégageant une subtile mais persistante odeur de mâle. Son torse velu ondule au rythme de sa respiration profonde. La transpiration est visible sur son front, à la base de son cou, autour de son petit et délicieux grain de beauté. Mon bobrun a l’air vraiment terrassé par le plaisir.
J’ai l’impression qu’il s’est assoupi. Une fois de plus, le simple fait de regarder ce beau garçon que j’aime dans cet instant d’abandon après l’amour provoque en moi un bonheur incommensurable.
Mais Jérém ne dort pas. A un moment, comme s’il avait senti mon regard sur lui, il tourne la tête vers moi et plante son regard dans le mien. Je me penche sur lui et je l’embrasse. Puis, il déglutit bruyamment, il prend une profonde inspiration et me glisse, la voix cassée comme après une bonne cuite ou un long joint :« Putain, comment tu me fais de l’effet…— Et toi alors !
— C’était fou…— A qui le dis-tu !!
— Il n’y a pas de mots pour dire à quel point c’était bon.
— C’est pareil pour moi.
— Je crois que je n’ai jamais pris autant mon pied…— Moi je suis sûr que je n’ai jamais pris autant mon pied ! j’abonde dans son sens.
— Viens là ! »Je ...
... m’approche de lui. Il me prend dans ses bras, et il me serre très fort contre son torse chaud.
— Même pas avec Thib ? il finit par lâcher tout bas dans mon oreille.
— Non, je n’ai jamais pris autant mon pied qu’avec toi, même pas avec lui. Parce qu’avec toi, c’est spécial.
— Mais tu as kiffé avec lui, non ? Il était doux, il te respectait…— Bien sûr, j’ai kiffé. Mais toi, c’est toi. Personne ne sait me faire l’amour comme tu sais me le faire aujourd’hui.
— Même pas le gars qui t’appelait à Campan ?
— Personne, je te dis, personne.
— Tu l’as revu ?
— Une seule fois, mais juste pour lui dire que je voulais arrêter. Je ne me sentais pas de lui annoncer ça par téléphone.
— Et il l’a pris comment ?
— Pas très bien, c’est normal. Mais je ne lui ai pas laissé le choix. Je lui ai parlé de toi, et il a compris à quel point tu comptais pour moi.
— Il habite ici à Bordeaux ?
— Oui.
— Tu risques de le recroiser alors.
— Nous ne sommes pas à la même fac, ça ne risque pas vraiment, non.
— Et tu l’as trouvé où, celui-là ?
— Je l’avais croisé l’an dernier à une soirée, et je ne l’ai pas revu jusqu’au mois d’août de cette année.
— Dans un bar ?
— Non, je l’ai recroisé à la bibliothèque.
— Visiblement, il t’a fait du bien…— Je te mentirais si je te disais que ce n’est pas vrai. Sa présence m’a fait du bien à un moment où je croyais que tu ne reviendrais pas vers moi. Je sais, j’aurais dû attendre, j’aurais dû te faire confiance. Mais je me ...