1. Naïade


    Datte: 11/01/2025, Catégories: fh, fplusag, vacances, plage, piscine, amour, Oral pénétratio, fsodo, confession, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... pour nos employeurs…
    — C’est navrant. Permettez ? À tout à l’heure…
    — Hé ! Prenez cette serviette, vous n’allez pas remettre un maillot salé sur une peau propre.
    — Mais, je comptais bien le rincer aussi, répond-elle en fermant la porte avec un sourire.
    
    Bon sang, et quel sourire, avec des fossettes comme j’aime et des dents comme un clavier de piano. Sans les touches noires, bien sûr. Je remonte dans mon perchoir en restant sur le balcon, parce que dans la cabine, il fait plus de 40 à l’ombre, porte et fenêtres ouvertes. Un moment plus tard, elle sort, serviette nouée sous les bras et petite boule de tissu vert amande dans la main, elle me cherche du regard.
    
    — Super produit ! Je vais me rhabiller et je reviens vous rendre votre serviette.
    
    Je la regarde s’éloigner, même ses pieds, qu’elle pose délicatement sur les marches de béton brûlant, sont jolis, courts, ronds, bien cambrés, sans vilaines veines ou lignes tendineuses. Je reprends ma surveillance, le talkie-walkie zinzinne. Non, RAS, rien à signaler. Pas de requin à l’horizon. Ce serait assez étonnant dans les Landes. Un moment plus tard, ma belle naïade revient, petit débardeur et jupe longue de cotonnade à fleurs. Quelle élégance avec ces simples bouts de chiffons ! Elle me tend ma serviette et le tube d’onguent miracle.
    
    — Merci. C’est vraiment bien ce produit, et qu’est-ce que ça mousse !
    — Oui, aloès, karité, jojoba, huile d’argan et je ne sais quoi encore. C’est une copine qui fait de la compète qui me ...
    ... l’a fait découvrir. Elle, c’était plus à cause du chlore des piscines.
    — Curieux, moi aussi j’ai fait de la compète mais je ne connaissais pas.
    — Ah oui ? D’où ce corps sculptural.
    — Oh, vous savez, on se trouve toujours plus moche que les autres. Je rêve de ne peser que 50 kilos, ce qui m’est impossible sauf en cas de cancer ou de camp de concentration.
    — Ben… Les deux sont à éviter.
    — Plutôt, en effet. Bon, merci encore et au revoir, je rentre sur Bordeaux.
    — Arf ! Moi qui espérais vous inviter à dîner…
    — C’est raté ! Surtout avec un SMIC, j’ai horreur des fast-foods !
    — Mais moi aussi. Pour une fois, j’aurais cassé ma tirelire.
    — Une autre fois peut-être…
    — Quand ? Demain ?
    — Non, demain je vais voir papa et maman. Mais après-demain, ce n’est pas impossible.
    
    La bite sous le bras pour ce soir. Sauf si Muriel n’a pas trouvé l’homme de sa vie. Muriel c’est ma collègue, qui arpente la plage avec un gilet rouge et avec Marc, le troisième larron. Il y a aussi la blonde Christelle, mais c’est son jour de repos. Enfin, de repos, c’est façon de parler. Elle rejoint son mec qui bosse à Toulouse. Ils se rencontrent à mi-chemin et passent la journée au lit. En général, elle met deux jours à s’en remettre. Il n’y a que le week-end que nous sommes de service tous les quatre, du samedi au lundi, tellement il y a de monde : les vacanciers plus les locaux et les gens de l’arrière-pays. De la folie !
    
    Muriel n’est pas une beauté, je dirais « une fille ordinaire », ni moche, ...
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