Naïade
Datte: 11/01/2025,
Catégories:
fh,
fplusag,
vacances,
plage,
piscine,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... va…
Y a un peu de vrai. Moi aussi je voudrais bien passer 36 heures au plumard avec la belle d’hier… Je remonte au poste pour prendre une douche d’eau douce, je repense à elle, à la mousse sur son corps magnifique, je bande. Mais elle n’est pas là, alors je monte à la vigie et je vire Christelle sur la plage, furax, ça lui apprendra à s’endormir pendant le service. Elle n’est pas mal gaulée non plus, cette fille, blonde, cheveux longs, yeux bleus, belle poitrine et joli cul. Mais voilà, elle est déjà prise, et apparemment bien prise.
Bon, en principe, je la revois aujourd’hui. J’ai tout soigné, rasage, coiffure, ongles, vêtements propres… Il fait un peu frais ce matin, il n’y a presque personne sur la plage, quelques vieux avec leurs chiens. J’en profite pour faire une inspection avec le quad. Une ligne de bouées a bougé avec la marée de la nuit, il faut y aller. J’envoie Marc avec le zodiac. Pas envie de me foutre à la baille dès le matin. Le tracteur, qui passe chaque jour nettoyer le sable, est en retard. Dans le garage du poste, c’est le bazar et je râle. Fort ! Christelle se met à ranger en soufflant comme une baleine. Et les températures, eau et air, qui ne sont pas affichées, même pas relevées. Pas de pavillon hissé. C’est vraiment le bordel ! En fait, je suis excité comme une puce sur un teckel. En une demi-heure, tout est fait, en gros à la même heure que les autres jours, le stress en plus.
C’est malin, parce que maintenant le temps s’étire en longueur. Je ...
... regarde ma montre toutes les cinq minutes, les aiguilles n’avancent pas plus vite pour autant. Midi enfin, on commande des pizzas au pizzaiolo du coin, c’est à moi d’aller les chercher et de payer, donc. J’en profite pour retirer du liquide. Allez, au diable la varice, non, pas celle-là, l’avarice, je retire une fortune, 50 euros ! Ça devrait aller si tout se passe bien ce soir. Puis de nouveau l’interminable attente. Il n’y a toujours pas beaucoup de monde, trop de vent qui entretient une impression de fraîcheur, surtout en sortant de l’eau. Seize heures, je m’endormirais presque, un peu dépité de ne pas avoir revu ma belle nageuse. Ce n’est pas un « lapin », elle n’avait rien promis, mais un gros regret qui commence à m’encombrer la gorge.
Et puis soudain tout s’accélère. J’aperçois au large un bras levé. Jumelles, il s’agit bien d’un baigneur, potentiellement en détresse. Je rentre dans le poste et me jette sur la binoculaire sur pied, grossissement x50. Pas de doute, c’est même une baigneuse, c’est même… Oui, c’est elle ! Je me précipite, prends un flotteur, dévale les escaliers et traverse la plage comme un fou en hurlant :
— Marc, remplace-moi à la vigie, j’y vais…
De la plage ils n’ont rien vu, les vagues sûrement. Je plonge, au moins deux cents mètres, les vagues ne m’aident pas mais il y a le vent de terre. Je m’arrache le ventre et donne toute mon énergie sans compter, c’est ça le sauvetage. Quelques mètres de brasse, tête hors de l’eau, pour la repérer à ...