Caprice, orgueil et conséquences 1/2
Datte: 08/01/2025,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Bichou, Source: Hds
... dit-il d’un ton où la colère pointe.
- Je suis fatiguée et si tu veux avoir des détails, je te raconterai tout demain matin. Mais je peux te dire que Gérard et son épouse m’ont bien baisé. Quel pied et quels baiseurs ! Tu m’avais promis une nuit d’enfer ? Je l’ai eue, mais c’est eux qui me l’ont offerte ! Et pour compléter le tableau, ils m’ont invitée la semaine prochaine à une soirée chez eux.
- Très bien chérie. Nous irons dit mon mari d’un ton sec avec des trémolos dans la voix annonçant l’explosion, si telle est ta volonté. Mais nous en reparlerons.
- Pas besoin, cela ne te concerne pas. J’irai seule et tu ne devras pas m’attendre. Ils ont précisé que je pouvais dormir chez eux. Là-dessus, bonne nuit.
Je le plante, comme lui m’a abandonnée, ne lui laissant pas le temps de répliquer.
J’ai bien conscience que s’il ne dit rien maintenant, gare à la suite !
Le lendemain matin, les explications sont houleuses, il fallait s’y attendre.
- Tu peux m’expliquer ? Sois convaincante !
- Ne m’agresse pas et écoute ce que j’ai vécu. A peine entrée dans la salle, je me suis fait pratiquement assaillir, mon cul a été caressé, mes fesses pelotées sans vergogne et je n’ai pas osé réagir de peur de faire de l’esclandre. Tu n’aurais pas apprécié !
- Et lorsque je t’ai dit que je devais aller à une réunion, pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
- Cela m’avait excitée, je le reconnais d’autant qu’avant de venir, tu m’avais bien chauffée !
- Cela va être de ma ...
... faute maintenant !
- Ne sois pas sarcastique. Pendant que tu me parlais de ta réunion, j’étais sous le coup d’une terrible sensation de plaisir parce que j’étais doigtée ! Et tu n’as même rien vu ! Ensuite, j’ai été emportée dans un tourbillon au point de ne plus savoir où j’allais, ce que je faisais et avec qui j’étais.
- Tu te rends compte que tu as baisé avec mon meilleur ennemi ?
- Tu n’as qu’à t’en prendre à toi-même !
- Quoi ?
- Oui, tu m’as abandonnée dans cette populace lubrique et voilà le résultat.
- Tu ne manques pas de culot ! Tes explications libidineuses sont lamentables, et ton intelligence aurait dû prendre le pas sur ton sexe. Je ne suis pas sûr de vouloir te pardonner cette incartade d’autant que baiser avec Gérard est pour moi une terrible humiliation ! Maintenant, je serai clair avec toi : si tu vas à cette soirée chez Gérard, tu ne remettras plus les pieds dans cet appartement. Tes valises seront préparées et tu iras te faire sauter comme bon te semble, avec qui tu veux y compris par cette ordure.
- C’est ce que nous verrons lui dis-je par bravade, relevant la tête de défi. Tu m’as laissé tomber, tu n’as pas tenu ta promesse et tout ce que je récolte, c’est ton mépris. Je suis une femme libre et j’entends le rester !
- Tu es en effet une femme libre, mais pour le coup, tu déconnes. Tu as fait n’importe quoi et tu m’en fais le reproche ! Un comble !
Le petit déjeuner se termine dans un silence lourd, chacun ruminant ses pensées en ...