Caprice, orgueil et conséquences 1/2
Datte: 08/01/2025,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Bichou, Source: Hds
Le caprice consiste en une envie subite et passagère fondée sur la fantaisie et l’humeur. L’orgueil, par hypothèse, se traduit par une suffisance et une arrogance où la raison n’a plus sa place.
Coupler les deux sentiments ne peut engendrer que des situations apocalyptiques, et bien des couples n’y résistent pas.
Comme je reste un romantique, j’aime les fins heureuses où l’amour reste une valeur sûre.
Chère lectrice, cher lecteur, j’espère que vous prendrez plaisir à lire cette histoire pas tout à fait imaginaire. Elle est en effet basée sur des faits réels. Bien entendu lieux, personnages et même le type de club ont été transformés afin de respecter l’anonymat, condition indispensable à la publication de celle histoire. Précision : cette histoire n’est pas autobiographique.
Bonne lecture et beaucoup de plaisir.
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Le soleil se couche sur les falaises d’Etretat et son éperon rocheux plongeant dans la mer, tant admiré par les touristes. La rougeur du ciel donne une ambiance de feu et romantique à souhait qui invite à la contemplation.
Seule, je goûte ce paysage avec le cœur lourd. Mon mari et moi sommes séparés depuis deux mois. En plein divorce, je déborde de regrets et surtout de remords car je me sens fautive dans cet échec, peut-être pas totalement, mais en grande partie.
Remontons le temps afin de vous conter ma déconvenue.
J’ai épousé Christophe il y a maintenant 8 ans. Huit années qui ont été, il faut bien le dire, ...
... huit années de bonheur, de partage, de communion, de complicité. Il a beaucoup d’humour, parfois grinçant, est doux, attentionné, viril quand il le faut, décidé et amoureux. Mais il peut aussi être dur, inflexible, intolérant.
C’est un homme extrêmement intelligent et sa fonction d’administrateur-directeur commercial et de marketing d’un grand groupe européen nous assurait une vie exempte de difficultés financières. Nous disposions d’ailleurs d’un logement parisien de 150 m² dans le XVIème arrondissement, excusez du peu. Nous voyagions régulièrement et lorsqu’il s’agissait de déplacement professionnel, il m’emmenait dans le jet privé de l’entreprise.
Christophe a cependant voulu que je garde une activité professionnelle et m’a aidé à mettre sur pied mon cabinet de kinésithérapie avec Alexis et Geneviève, des amis connus à la fac. J’exerçais peu mais au moins je ne restais pas complètement oisive. Je dois à la vérité que je passais plus de temps dans les boutiques à choisir des robes, des jupes, des hauts et des bas, des chaussures, de la lingerie, à tester des parfums qu’à exercer mon art de kinésithérapeute. Je pouvais assouvir toutes mes envies et tous mes caprices, Christophe n’exigeait rien de moi que de l’aimer et d’être à ses côtés.
J’avais une vie sans souci et frivole.
Notre vie sociale était à la mesure du poste que mon mari occupait : élégante, riche, variée et intellectuellement intéressante. Nos sorties étaient fréquentes allant du simple cinéma à l’opéra ...