1. « Josy » : La petite salope prise de force derrière le comptoir. Épisode 21


    Datte: 05/01/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    En effet, je désirais dire à ma mère ce que j’avais sur le cœur, cela me taraudait depuis déjà bien trop longtemps et après avoir appris tout ce qu’André lui avait fait subir, il fallait que je vide mon sac. Le lendemain, Maman avait poursuivi son histoire. À cette époque, le docteur lui avait tellement rabâché la même chose, qu’elle était persuadée que mon père ne méritait pas de connaitre la vérité. C’était la raison pour laquelle, même à ma majorité, elle ne m’avait toujours pas dit :
    
    « Je sais, j’ai été stupide, j’aurais dû te le dire, cependant plus le temps passait, plus c’était difficile pour moi de te l’avouer, surtout que je vivais encore chez André et qu’il t’aimait comme sa fille : « Ah ! tu crois ça ? Sais-tu que cet homme de 61 ans qui m’a masturbée la première fois ? Sais-tu que c’est lui qui m’a dépucelée deux ans plus tard ? Sais-tu que c’est lui encore qui m’a sodomisée le premier. Oui tu as sans doute raison, il m’aimait mais probablement pas comme sa fille, il a fait de moi une petite salope de 18 ans. »— J’en suis vraiment désolée ma chérie, mais s’il te plait n’en parle pas à Jean-Charles.
    
    En parlant du fils du docteur, je n’avais pas voulu mettre de l’eau sur le feu, en lui avouant que lui aussi avait couché de nombreuses fois avec moi. Cependant il ne m’avait jamais forcée, au contraire la première fois ce fut moi qui l’avais cherché. Suite à cela, je lui promis de ne rien dire et j’étais allée immédiatement chez Jean-Paul annoncer la bonne ...
    ... nouvelle. À partir de ce jour, il ne m’avait pas menti, il avait prévenu Michèle sa femme et me présenta à elle, elle devenait par la force des chose ma belle-mère et je fis également la connaissance de mon demi-frère, Gérald, l’apprenti de mon père que j’avais rencontré dans la semaine.
    
    Je fus très bien accueillie dans ma nouvelle famille, le dimanche suivant, j’avais tenu à les inviter au « Paradis » en compagnie de ma mère Colette et de Jean-Charles. Même si maman ne désirait pas revoir son premier amour, après avoir insisté, elle fut heureuse de le revoir. En se voyant, ils s’étaient étreints pendant de longue secondes avant de se féliciter d’avoir engendré une si belle petite fille. À partir de là, toutes les occasions étaient bonnes pour nous retrouver tous ensemble, nous avions passé le réveillon de noël chez mon père et ils étaient venus tous les trois, à celui de la Saint Sylvestre au restaurant.
    
    Nous voilà donc en 1977, le début d’année s’annonçait encore, surchargé, avec la fête des associations 22 janvier, les élections les 13 et 20 mars et vu le retard du chantier, l’inauguration de la discothèque prévue en avril. Je n’avais toujours pas décidé du nom que porterait ce club. Dans mon entourage proche, les avis étaient partagés entre le « Paradise-club » et « L’étable » ou « L’écurie ». Personnellement, je préférais le premier, Jean-Lou le second. Par galanterie, j’eus le dernier mot, cette discothèque se nommerait le « Paradise-club » afin de rappeler le nom de la ...
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