1. Chalet 2


    Datte: 02/01/2025, Catégories: fh, hplusag, campagne, Oral pénétratio, fsodo, jeu, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... sont dans le sac bleu, Véronique et Catherine, vous servez un gobelet de jus de fruits à chacun en faisant bien attention. Antoine, si quelqu’un n’est pas sage, tu viens me chercher, je reviens dans un instant.
    
    Elle me suit et nous passons non pas sous les barbelés comme les enfants mais par une sorte de double escabeau de bois placé de part et d’autre de la clôture, au bord de l’eau, pour permettre le passage d’éventuels pêcheurs. Elle doit ramasser les plis de sa grande jupe et la soulever, ce qui me permet d’admirer ses jambes longues et fuselées tandis que je lui tiens l’autre main. Nous remontons le pré jusqu’à la ligne des sapins, et la maison lui apparaît en contre-plongée.
    
    — Ouahh ! Magnifique ! Vous êtes super bien ici, dit-elle en se retournant pour avoir une vue du lac à cette hauteur.
    — Oui, pas mal. Le paysage m’a séduit, un vrai coup de cœur. Il y avait un vieux chalet en ruines, je l’ai acheté et je l’ai fait retaper.
    — Ah, carrément sympa ! Mais c’est une maison de vacances ?
    — Non, j’y vis toute l’année. Et je ne suis pas gêné par le voisinage…
    — Je m’en doute. Mais il est énorme.
    — Non, disons spacieux. Dommage que vous ayez votre classe, je vous aurais fait visiter…
    — Mais je peux revenir vous savez, le village n’est qu’à douze kilomètres.
    — Mais, quand vous voulez.
    — Mercredi après-midi, ça vous irait ? J’adore faire la curieuse…
    — D’accord pour mercredi. Je vais vous raccompagner pour vous aider à passer la clôture.
    — Oh non, ça ira, je ...
    ... n’ai pas l’habitude d’avoir un chevalier servant. Au revoir et merci. À mercredi.
    
    Eh bien, pensé-je en la voyant dévaler le champ à grandes enjambées, voilà quatre petits crétins auxquels je devrais acheter des sucettes !
    
    Le mercredi vers quinze heures, j’entends frapper à la porte sans bruit de moteur au préalable. C’est elle, mais elle n’a pas trouvé le chemin, alors elle est repassée à pied par le lac et le champ.
    
    — Ah, il faut vous mériter, vous êtes bien caché !
    — Hé hé, comme dit le proverbe : « pour vivre heureux… »
    — Dites-moi, de près c’est encore plus impressionnant. Quel beau bâtiment ! J’adore ça le bois et les pierres.
    — Là, vous êtes servie, dehors comme dedans il n’y a que ça. Matériaux locaux.
    
    Je refais donc une visite, l’extérieur d’abord tant qu’il fait beau et chaud, puis l’intérieur. Je lui fais un cours sur l’habitat de montagne, un autre sur l’inertie et l’isolation, les énergies renouvelables, le puits canadien, le poêle de masse. Elle découvre tout cela avec intérêt et pose des questions pertinentes. Nous nous installons dans le salon rond pour prendre un café et poursuivre la discussion. Elle quitte son blouson court, découvrant un petit débardeur moulant, noir avec de grandes fleurs colorées et bordé de rose comme les fines bretelles qui dénudent ses épaules, un jeans étroit qui dessine parfaitement ses longues jambes et ses fesses rondes. En revanche, comme je vois nettement la pointe de ses seins sous le débardeur, je me dis qu’elle ...
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