À cheval ! - Histoires de Sexe

À cheval !

... américain et le capitalisme vous ont convaincues de le faire. C’est un peu dérangeant, non ?

Elles se tordent de rire. Manon me rétorque :

— Dis donc, Simon, tu as l’air sacrément calé en porno, non ?

Je ne me laisse pas faire :

— Tout à fait. Mais français de cœur et d’esprit. J’ai été éduqué par le porno français des années 70-80. La star, c’était Brigitte Lahaie, et elle n’avait pas la chatte épilée. De toute façon, pour moi, une chatte épilée, ça ne fait pas vraiment femme.

Je crois alors que Isa va venir à mon secours, mais en fait, non :

— Mon chou, tout de même, les fois où je me suis épilée, tu n’es pas parti en courant ;
— C’est vrai, mais c’était pour jouer, entre nous, et après, tu rouspètes parce que ça gratte quand ça repousse, d’après toi.
— Enfin, on s’est tout de même bien amusé.

Isa a un grand sourire, et oui, les souvenirs de ces jeux sont plutôt très agréables. Léa se rend compte de notre connivence :

— À propos de jeux, est-ce cela votre secret pour votre couple qui dure ?
— Si vous êtes sages, les filles, j’embarque Simon après le dessert, vous venez avec nous, et je vous montrerai quelques jeux bien à nous

Je regarde Isa avec de grands yeux :

— Ne fais pas cette tête-là, mon chou, je ne vais pas te manger.

Nous finissons le repas, je me demande bien ce qu’Isa a en tête. Et encore, il est très possible que ce ne soit pas que la tête qui soit concernée.

Isa

Je ne sais pas ce qui me prend ni ce que j’ai en tête ; ...

... ça m’est venu comme ça. Et puis on verra bien, j’ai envie. Par contre, il faut que je précise :

— Les filles, ce qu’on va faire, c’est un jeu, donc comme n’importe quel jeu, il y a des règles. Une seule pour nous a priori : ce qui se passe, c’est entre nous, on est tous d’accord, et une fois fini, on n’en parlera plus, OK ?

Elles opinent.

— Alors on y va. Tous avec moi.

Et je me lève, les filles me suivent, Simon ferme la marche. Décidément, il aura passé les vacances à leur mater les fesses. Nous arrivons dans la chambre.

— Léa, Manon, toutes les deux, chacune d’un côté du lit, il y a deux chaises, on dirait que c’est volontaire.

Je m’allonge sur le lit, et je regarde Simon qui a l’air un peu perdu. Je vais le rassurer, ça va aller mieux :

— Ben alors, tu viens ?
— Je fais quoi, moi ?
— Mon chou, tu te mets dans la même tenue que nous, et tu viens me rejoindre.
— Tu es folle !
— Mais non, je suis juste amoureuse de toi, mon chou, et on va montrer à Léa et Manon comment un couple qui dure et qui s’aime fonctionne. Ne te prends pas la tête, tu vas voir, tu vas apprécier.

Simon se déshabille et me rejoint. Un peu maladroitement. Et hop, c’est parti. Il s’est couché à côté de moi. Je commence par l’embrasser, doucement, et puis je me lâche, petit à petit. Gros patin sur la bouche, je me love contre lui, je lui caresse l’arrière de la tête, le cou, puis ma main descend sur les fesses, puis je passe devant. Je l’attrape. Ah, il commence à se détendre, ...