À cheval ! - Histoires de Sexe

À cheval !

... se terminer, et l’ambiance est toujours aussi bonne. Elle est même meilleure de jour en jour. Je me demande comment va se passer cette soirée. Calme ? Animée ? L’endomorphine secrétée par les efforts sur mon cheval me plonge dans une petite euphorie.

Simon

Un petit plouf dans la piscine avant le repas, toujours avec mes naïades, c’est très bien. L’eau est chaude, la nuit tombera dans trois heures, la soirée s’annonce agréable. Le cheval, c’est bien, mais plus de six heures sur la selle par jour, j’avoue que je commence à atteindre ma dose. Enfin, plus qu’une demi-étape !

Les grillades sont prêtes. Je sors de la piscine, et j’explique à nos hôtes que je sais faire cuire tout cela, et je les libère, si j’ose dire. Ils ne cherchent pas à s’incruster et ont l’air contents de regagner leur chez eux.

On entend la voiture démarrer. J’entends les filles papoter dans la piscine :

— Ah, on est mieux comme ça, je me sentais tout engoncée.

Je jette un œil vers la piscine. C’est Léa qui vient d’enlever le haut, puis le bas. Manon et Isa font de même. Je ne vais pas me plaindre, mais tout de même :

— Les filles, c’est prêt dans dix minutes, les braises ne peuvent pas attendre.

C’est Isa qui répond :

— Ne t’inquiète pas, on sortira de l’eau dès que tu nous diras que c’est cuit.

La conversation s’engage à table. Je suis le seul habillé. Les trois nanas ont préféré rester comme ça.

— Les filles, je peux vous poser une question, disons, anatomique ...

... ?

C’est Léa, la plus expansive, qui répond la première :

— Simon, ça fait plusieurs fois que tu nous vois à poil, tu peux y aller.

Je me lance :

— Je voudrais savoir pourquoi vous vous épilez, en bas.

Léa rit, peut-être pour masquer une petite gêne. C’est donc Manon qui se lance :

— Moi, ça fait quelques années que je suis comme ça. Je me sens plus nette, et mes différents petits copains ne se sont jamais plaints. Tu es le premier à me faire une remarque sur ce sujet.
— Je ne te fais pas de remarque, c’est juste que ça m’intrigue.

Isa vient à ma rescousse :

— Comme vous avez pu le voir, je ne suis pas épilée. C’est entretenu, pour éviter, comme on dit, que le foin dépasse de la charrette !

Léa et Manon éclatent de rire. Manon continue :

— Moi au moins, pas de foin, donc pas de risque de dépasser.

Je tiens à apporter mon point de vue :

— Les filles, vous savez d’où vient cette mode ?

Elles me regardent sans intervenir, donc je poursuis :

— En fait, c’est très récent, et ça vient du porno, en premier, le porno américain, et ensuite, l’industrie cosmétique.

Manon a l’air surprise :

— Ah bon ? Je croyais que c’était plutôt une question d’hygiène, et que ça se pratiquait depuis longtemps. Remarquez, je me suis bien gardée de poser la question à ma mère.

C’est le moment d’apporter un peu de culture à cette jeune génération :

— Donc, les filles, au risque d’être un peu vulgaire, si vous vous épilez la chatte, c’est parce que le porno ...