1. Les Grandes Soeurs (01) : Thaïlande


    Datte: 27/12/2024, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: byAPVapv, Source: Literotica

    Les grandes sœurs est une série de textes courts autour de l'inceste. Je me suis amusé à parcourir les quatre coins du monde pour y déceler les perversions de l'inceste.
    
    Encore une fois, les commentaires et les messages privés sont le salaire des auteurs.
    
    Les grandes sœurs : Thaïlande
    
    Maï
    
    Un colon, s'il vit chez lui dans son pays, il vit sans éclat ; s'il vit en pays conquis, il vit de débauche. Bangkok, cité enfiévrée aux mille visages, danse sensuellement au rythme de sa moiteur opulente. Dès les premiers pas dans cette fournaise urbaine, l'air s'alourdit de sueur et s'insinue perfidement dans les pores de la peau, enveloppant chaque être d'une étreinte étouffante. Les rues s'animent d'un ballet enivrant où les parfums sucrés des fruits tropicaux se mêlent aux épices capiteuses des étals de nourriture de rue, créant une symphonie olfactive qui caresse les sens. Au milieu de l'opulence architecturale, les gratte-ciel modernes émergent de la brume de vapeur, semblant flotter entre les édifices sacrés millénaires, offrant une juxtaposition saisissante entre tradition et modernité. Les canaux serpentent la ville, répandant une fraîcheur trompeuse tandis que l'humidité s'agrippe aux vêtements et imprègne les pensées. Les âmes brûlantes de Bangkok se meuvent dans un tempo ralenti, cherchant un répit dans l'ombre des arbres tropicaux ou dans les sanctuaires de la climatisation, avant de se laisser entraîner dans la frénésie hypnotique de sa vie nocturne, où la ...
    ... transpiration et les éclats de rire fusionnent dans une danse passionnée. Bangkok, vénus moite, exsude une aura magnétique qui ensorcelle les voyageurs et éveille l'imagination des écrivains en quête d'une inspiration enivrante.
    
    Mme De FONTANEL regardait Maï grimper le petit sentier qui dévalait le long de l'immense jardin de sa propriété de Bangkok.
    
    Femme du consul, Mme de Fontanel jouissait de s'ennuyer toute la journée d'un luxe démesuré en rapport à la vie des autochtones. La femme de quarante ans s'amendait de ce luxe en répétant à qui voulait l'entendre, qu'elle employait beaucoup de thaïlandais. Le salaire qu'elle versait au moindre de ses domestiques faisait vivre leur famille entière.
    
    Maï y était sa masseuse depuis deux mois. Elle venait tous les jours. De nature timide, la bangkokoise ne parlait que quelques mots français. Agée de vingt ans, cet emploi lui permettait de nourrir sa grande famille. Elle avait ses deux parents, ses grands-parents et de nombreux frères et sœurs. Dans l'ombre des ruelles délabrées et des rizières desséchées aux alentours, la famille thaïlandaise de Maï luttait silencieusement contre les griffes de la pauvreté qui les retiennaient captifs. Leurs visages, marqués par le dur labeur et les épreuves de la vie, reflètaient une résilience mêlée de tristesse, tandis que leurs mains caleuses témoignaient d'années de travail acharné et d'aspirations brisées. Leur humble demeure, un amalgame de tôles rouillées et de lambeaux de tissu, peinait à ...
«1234...7»