« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (29) : Titus et Tullia»
Datte: 27/12/2024,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Olga T, Source: Hds
... semble attendre son tour et ne l’a pas quitté des yeux. Elle lui a offert son plaisir comme sa déchéance. Au regard qu’elle lui adresse, il se lève et se dirige vers Tullia. L’homme ne prend pas la peine de se présenter. Son regard parle pour lui et exprime son désir pour Tullia. Celle-ci comprend qu’elle a affaire à un dominateur et que cette rencontre est pour elle aussi importante que celle qu’elle fit, 8 ans auparavant, avec son grand amour Vettius Valens.
L’homme se contente de déclamer à l’attention de Tullia deux épigrammes très explicites, le premier répondant à l’invitation faite par Claudius à Tullia d’une nouvelle libation en l’honneur du bel inconnu :
« Lorsque le temps aura passé à vider de nombreuses coupes et que dame Vénus célébrera les mystères sacrés de la nuit, achevons la fête sur notre couche et menons jusqu’au bout notre voyage !»
Quant à la seconde, elle est une déclaration d’amour, publique :
« À vos yeux j’ai l’air d’un fou. Moi-même je ne cherche pas
à ne point le paraître. Mais pourquoi en ai-je l’air ?
Dites-le à présent : « Parce que tu es toujours amoureux, parce que tu l’as toujours été ».
Cette folie, ô dieux, puisse-t-elle durer à jamais ! »
• Je vois que, comme moi, tu connais et aime les épigrammes de Properce (pour la première) et de mon cher Sénèque (pour la seconde).
A son tour, Tullia répond par un poème, de Catulle cette fois :
« Ah ! S’il m'était donné, Juventius, de baiser sans cesse tes yeux si doux, ...
... trois cent mille baisers ne pourraient assouvir mon amour ; que dis-je ? Fussent-ils plus nombreux que les épis mûrs de la moisson, ce serait encore trop peu de baisers. »
Comme cela lui avait été dit, l’homme a confirmation que la culture de Tullia est aussi immense que son tempérament. Il lui prend la main et la conduit vers la piscine de la villa, pour qu’elle se lave et efface de son corps et de son intimité les traces des nombreux amants qui l’ont possédé jusqu’alors. Puis il lui ordonne de remettre sa robe. Celle-ci, avec des plis souples et une teinte safran, semble tissée dans l’air. Elle est d’autant plus transparente que Tullia sort du bain. Les formes de son corps transparaissent, comme si elle était seulement vêtue de son abondante chevelure.
Devant toute les invités, l’homme montre que Tullia est désormais entièrement à lui, corps et âme. Semblant bien connaitre la maison, il conduit Tullia vers la chambre de Fausta, où il va l’aimer hors de la présence de tout témoin.
Une fois dans la chambre, Tullia lui tourne le dos, vient auprès du lit et, sans attendre, dégrafe sa robe qui glisse sur ses pieds, dévoilant tout son corps. Elle se tourne vers son amant, dénoue sa chevelure, se couche sur le dos, les bras à demi relevés au-dessus de sa tête, les jambes ouvertes en une invitation au plaisir. L’homme se dépouille à la hâte également de son vêtement et vient s’allonger sur elle. Tullia est offerte et provocante. L’homme s’abandonne à son instinct de force et ...