Je suis tactile
Datte: 17/12/2024,
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Auteur: M. Gentil, Source: Revebebe
... le voyage continuait, il me réserverait peut-être d’autres aventures.
La Loire était belle, je fus vite garé au bord du fleuve. De fait, j’étais en avance. J’allais donc me promener au bord de l’eau, m’organisant un petit bain de soleil inopiné. M’étant trouvé un petit banc de sable et de galets mêlés à l’abri des buissons, abrité par d’étranges dunes mamelonnées de terre couverte d’herbes et touchant l’eau, j’allongeai mon corps blanc au soleil après m’être enduit de crème solaire. Allongé sur ma serviette, chairs offertes aux caresses du soleil et d’un vent léger, je retirai bientôt la culotte en coton que j’avais tantôt gardée pour libérer mon petit pénis, frêle et menu, et l’offrir avec le reste de mon corps avide aux UV. Je regardais mon corps : mon ventre si féminin, mon doux pubis blanc et renflé… dessous… mon petit sexe mâle, blanc et carmin, me sembla bien incongru, une petite décoration, une broche mal accrochée à un corps trop femelle.
Le soleil réchauffait mon corps nu et, allongé sur la couverture que j’avais disposée au sol, une couverture à carreaux écossais que je garde toujours dans ma voiture, mes pieds pâles étaient serrés l’un contre l’autre, presque roses. J’alternais poses côté pile et poses côté face, un délice.
Personne ne semblait peupler les parages. Seul me provenait de mon environnement le bruit des oiseaux des alentours et le bruissement des roseaux qui ployaient parfois sous l’effet du vent. Doucement, je commençais à me toucher un ...
... peu.
Allongé, je passais furtivement ma main sur ma cuisse puis sur ma petite verge qui gonfla lentement au soleil. Mon index et mon majeur glissaient doucement sur ma hampe courte, doucement. Je ne cherchais rien de plus qu’une petite détente, une exhibition au soleil. Détendu, entouré par l’eau, je me mis à imaginer alors qu’un homme passant par là me surprendrait et viendrait s’asseoir près de moi.
Au début, je l’imaginais qui sympathisait sans arrière-pensée, discutant avec moi de tout et de rien, de la Loire et du soleil au-dessus de nous. Puis j’imaginai des éclats de rire, une blague dite, une sympathie communicative. Je me voyais alors lui proposer de me rejoindre dans mon bain de soleil. Je lui offrirai une cigarette, et clope à la bouche, il se retrouverait bientôt lui aussi en tenue d’Adam, prenant le soleil à mes côtés.
Tout en discutant j’imaginais son regard venir s’appesantir sur certaines zones de mon corps, chercher à circonscrire mon triangle, mes fesses. Ma main commençant alors à caresser son dos, comme un assentiment. Puis dans mon rêve nos mains se frôlaient, puis se touchaient. Alors je partais à la découverte de son corps, de son dos, puis de ses cuisses fermes et enfin de son sexe. J’imaginais le branler, doucement, et sa main droite chercher ma petite verge pressée. Une branlette mutuelle nous arrachait des soupirs étouffés qui se perdaient sur le fleuve, dans le vent. Nos doigts habiles faisant monter et descendre les peaux radieuses de nos ...