1. Striptease


    Datte: 15/12/2024, Catégories: fh, prost, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme rencontre, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... s’enfonçant dans son con plus loin que jamais, déclenchant des sensations qu’elle ne connaissait pas. En allant de plus en plus vite, il parvint à cet instant alchimique de la fusion des corps quand on ne sait plus qui fait jouir qui, quelle partie est à nous et laquelle est à l’autre. Et bien sûr, comme toujours à la fin, il remplit de foutre le petit sac au bout de sa queue et se laissa retomber sur elle comme un homme mort. Il ne s’était pourtant jamais senti aussi vivant. Juliette venait de le ressusciter.
    
    Ils baisèrent toute la semaine, comme des forcenés. Ils avaient l’un et l’autre les organes génitaux en feu, mais ils recommençaient, encore et toujours, avec tendresse au début, de douces caresses et des petits coups de langue, puis avec férocité ç la fin, presque dans la violence, les mains de l’un empoignant les cheveux de l’autre tandis que les doigts s’enfonçaient dans tous les trous sans ménagement. De temps en temps, ils se traînaient jusqu’à la plage et s’endormaient au soleil. De temps en temps, ils écoutaient du jazz ou du blues dans un bar. Mais ensuite, toujours, ils rentraient baiser et parfois, ils ne parvenaient même pas jusqu’à une chambre et baisaient dans la voiture ou sur la table de la cuisine.
    
    La dernière nuit, ils s’endormirent l’un contre l’autre, emmêlés comme des petits chiots, mais quand Juliette émergea dans la matinée, Antoine n’était plus là. Elle le trouva assis sur le seuil, devant le bungalow, son téléphone à la main. Elle s’assit ...
    ... à côté de lui.
    
    — Bonjour, dit-elle, et comme il ne répondait pas, elle ajouta : Tout va bien ?
    — C’est le dernier jour, Juliette, alors il faut qu’on parle.
    — Pourquoi ? Je veux dire, pourquoi c’est le dernier jour ? Le dernier jour de quoi ?
    
    Elle était pâle et elle avait peur. Les yeux gris fixaient Antoine comme pour l’empêcher de dire ce qu’elle ne voulait pas entendre.
    
    — Cette fois, jeune fille, c’est à toi d’écouter. Tu dois te taire jusqu’à ce que j’aie fini. J’ai eu le courage de téléphoner à ma fille, ce matin. Cela faisait deux ans que nous ne nous étions pas parlé. Je crois qu’elle attendait que je le fasse. C’est moi qui n’avais pas assez de courage. En fait, on n’a pas dit grand-chose, mais on a décidé de déjeuner ensemble la semaine prochaine. Ma fille a vingt-deux ans, Juliette, et je crois que tu n’en as pas beaucoup plus.
    — Vingt-neuf !
    — D’accord, un peu plus, mais je pourrais quand même être ton père. Nous venons de passer une semaine extraordinaire, mais même si ce genre de moment est d’une importance capitale dans une vie, ce n’est pas toute la vie. Cela ne peut pas être toute la vie. Chut, ne dis rien. Si j’essayais de m’accrocher à toi, si je tentais égoïstement de te garder pour moi, j’y parviendrais un certain temps et cela finirait par être douloureux pour nous. Alors, la rupture serait inéluctable et nous détruirait l’un et l’autre. Je ne te demande pas ton avis là-dessus, je le sais. Mais nous avons vécu quelque chose de suffisamment ...