1. La magie de la voix


    Datte: 12/12/2024, Catégories: couple, voyage, amour, jalousie, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, regrets, Auteur: morisse.pol75, Source: Revebebe

    ... réagir, ce qui a permis à ce vicieux de jouir de la vue de ses seins couleur blanc de lait en cette période et de ses aréoles caramel. Toujours très respectueuse, elle ne l’a même pas grondé. C’est vrai qu’elle m’avait aperçu au bout du couloir à mater la scène et m’en réjouir.
    
    Plus tard, j’ai invité les deux hommes discrètement à regarder des images de la belle dans des déshabillés très suggestifs.
    
    Le dimanche, je peaufine mes interventions pour la semaine à venir. Je communique mardi et jeudi matin. Vendredi soir, soirée de gala, et retour samedi.
    
    Je pars très tôt le lundi matin sans la réveiller.
    
    --------------------------------
    
    Lundi, Genève
    
    Nous venions de sortir du restaurant. Il était tard. J’aurais dû suivre le groupe qui rentrait à l’hôtel, car j’avais encore à revoir ma première intervention qui doit avoir lieu demain après-midi.
    
    Mais je n’avais pas le moral et encore moins l’envie de rentrer travailler et me retrouver seul dans cette chambre luxueuse, mais tellement impersonnelle. C’est dans ces circonstances que je regrette le plus mon chez-moi, mes habitudes, mes repères. Je me sentais envahir par le blues, sans que je puisse m’en défendre, et brusquement, j’ai eu envie de parler à Chantal.
    
    Elle me manquait terriblement ; ce n’était pas la première fois que nous étions séparés, mais pour mes déplacements professionnels fréquents, rares étaient ceux où elle ne m’accompagnait pas.
    
    Tout en marchant dans la rue, je décide de l’appeler ...
    ... malgré l’heure tardive : 23 h. Malheureusement, je tombe sur sa messagerie. Très déçu, je lui laisse un message.
    
    J’attends quelques minutes, assis sur un banc. Rien. Désemparé, je décide finalement de regagner l’hôtel. Je retrouve au bar un de mes collègues avec lequel j’ai sympathisé. Il me propose de partager un petit verre d’alcool. J’accepte volontiers avec l’espoir d’y noyer mon sentiment de solitude.
    
    Mon compagnon de boisson ne semble pas moins chagrin que moi et sans attendre il se libère de ses soucis en me livrant ses confidences.
    
    — Je crois que ma femme a un amant. Notre couple bat de l’aile depuis plusieurs mois. Je la sens qui s’échappe.
    
    En disant ces mots, je remarque que ses yeux sont brillants de larmes, prêtes à s’écouler. Il a vraiment l’air accablé. Mon réflexe de sympathie est aussitôt étouffé : mon besoin de parler à Chantal devient encore plus prégnant. Je réalise qu’elle ne m’a pas rappelé. Ça devrait me sembler naturel vu l’heure, mais là, en cet instant, une véritable angoisse me submerge. J’avale d’un trait le verre de Cognac.
    
    Mon collègue qui a remarqué mon trouble commande une deuxième tournée.
    
    — Tu as des soucis aussi, me dit-il le regard plein de compassion ?
    — Non, non, rien, mais j’ai un peu de mal-être ce soir.
    
    Le tableau de deux paumés en train de se soûler au milieu de la nuit dans un bar d’hôtel a quelque chose de pathétique et ne fait rien pour arranger la morosité de l’ambiance.
    
    — Je l’ai réalisé quand je l’ai surprise ...
«1...345...8»